Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Préfet, directeur général de l’administration du territoire, Bonsong Oko Letchaud a indiqué le 19 avril à Pointe-Noire que, la solution numérique portée par l’agence congolaise des systèmes d’information (ACSI), représentait un pas important dans la modernisation du système d’état civil au Congo.
Trois jours durant, les professionnels du métier d’état civil ont échangé et partagé les idées sur les questions relatives au système d’information (Sifec), conçue pour faciliter la procédure d’établissement et d’enregistrement des actes d’état civil. Une initiative prise par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, témoigne la volonté du gouvernement congolais de répondre aux impératifs des objectifs de développement durable, notamment la cible 16.9 qui prévoit de garantir à tous d’ici 2030, une identité juridique.
En effet, le présent atelier de validation a constitué pour les hommes de métier, un espace d’appréciation, d’analyse et d’adhésion à la solution dans toute sa globalité, ce après moult recommandations.
« Ces assises ont édifié et permis à tous de tirer la substance dans ce vaste projet ambitieux que nous devons mener à bon port en harmonie avec la vision du chef de l’Etat, toujours tournée vers un Congo plus moderne, inclusif et ancré dans la transformation numérique. Vos contribution, je n’en doute pas un seul instant, ont été précieuses pour affiner ses fonctionnalités, garantir sa pertinence opérationnelle et portant, de renforcer sa robustesse juridique afin de l’arrimer à la loi portant régime de l’état civil en république du Congo », a souligné le préfet, directeur général de l’administration du territoire, Bonsong Oko Letchaud, lors de la cérémonie de clôture de l’atelier de validation de solution du système intégré des faits de l’état civil (SIFEC).
Pour lui, ces retrouvailles se sont fixées autour d’un objectif, celui de valider le système d’information de l’application Sifec tout en s’assurant de son adéquation avec la réalisation avec les réalités du terrain et de sa conformité avec les procédures du droit positif en la matière.
Au cours de la même occasion, il a été question de la capacité collective à bâtir un service public plus efficace et plus proche du citoyen.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Congo Brazzaville, suivez Africa-Press