Africa-Press – Congo Brazzaville. L’écrivain congolais, Émile Gankama a officiellement présenté le 6 juin à Brazzaville son nouvel ouvrage ‘’Tribalisme toi-même’’. Un essai qui interroge avec courage et lucidité les mécanismes du tribalisme dans les sociétés africaines contemporaines et dans les communautés issues de la diaspora.
Lors de la cérémonie de la présentation du livre, l’auteur a captivé l’audience par une intervention dense, alliant rigueur analytique et ton engagé. «Le tribalisme est une maladie déguisée en loyauté, un miroir déformant de notre identité collective », a déclaré L’écrivain Émile Gankama devant un public composé d’universitaires, de journalistes, d’acteurs politiques et de lecteurs curieux.
Publié aux éditions l’Harmattan Brazzaville, ‘’Tribalisme toi-même’’ se veut un miroir d’une société trop souvent divisée par des affiliations ethniques instrumentalisées à des fins politiques ou communautaristes. Dans un style accessible mais sans complaisance, Émile Gankama démonte les ressorts historiques, sociaux et psychologiques du tribalisme, tout en appelant à une relecture responsable des identités.
Alors que les tensions identitaires ressurgissent dans de nombreux pays africains et dans certaines diasporas, ‘’Tribalisme toi-même’’ arrive à point nommé. L’auteur y plaide pour un dépassement des clivages primaires, insistant sur l’urgence d’un dialogue basé sur l’éthique, la citoyenneté et la solidarité.
« Ce livre n’est pas un procès contre une ethnie ou une autre, mais un plaidoyer pour sortir de l’impasse tribale. Il est temps de déconstruire les mythes, de regarder nos contradictions en face, et de choisir l’unité sans uniformité », a-t-il précisé.
« Tribalisme toi-même », avec 144 pages, est disponible dans les librairies partenaires et en ligne. Il s’impose d’ores et déjà comme un texte incontournable pour quiconque s’intéresse à la question de l’identité, du vivre-ensemble et de la responsabilité politique dans les sociétés postcoloniales.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Congo Brazzaville, suivez Africa-Press