Africa-Press – Congo Brazzaville. Dans une communication à l’endroit des acteurs des universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N ’Guesso ainsi que des établissements privés, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, a défini les actions à réaliser durant cette année.
« L’enseignement supérieur a pour mission de former les cadres compétents, le capital humain sans lequel le développement de notre pays serait vain », a déclaré la ministre Delphine Edith Emmanuel s’adressant à l’ensemble de la communauté universitaire dans sa diversité, des syndicats y compris. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, il est prévu cette année d’assurer le fonctionnement effectif des organes de délibération des universités qui ne sont autres que les comités de direction, les conseils techniques.
Par ailleurs, l’adoption de la politique de l’enseignement supérieur se fera cette année. L’objectif étant d’instituer un enseignement de qualité, performant, compétitif et dynamique, selon la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et l’Innovation technologique. Pour ce faire, il sera question d’établir la carte universitaire qui permettra de rapprocher l’offre de formation des apprenants. La construction de l’université de Loango, de l’université Inter-Etats Congo-Cameroun à Mokeko, dans le département de la Sangha, l’ouverture prochaine de l’université catholique du Congo à Liambou, dans le département du Kouilou, sont des initiatives qui obéissent à cette nécessité.
« L’évaluation du système LMD s’impose à nous », a indiqué la ministre Delphine Edith Emmanuel. Il est, en effet, prévu cette année de passer au peigne fin le système Licence-Master-Doctorat, dit LMD, institué au niveau de l’enseignement supérieur par décret n°2009-177 du 18 juin 2009, soit depuis quatorze ans. Lequel système conditionne la qualité de l’enseignement dans les universités du pays.
Recherche scientifique et innovation technologique
Les perspectives dans les deux secteurs consistent à renforcer la gouvernance ; à promouvoir la coopération bilatérale et multilatérale tant publique-privée que publique-publique ; finaliser l’adoption du nouveau statut de la recherche scientifique ; mettre en place le comité interministériel de la science et de la technologie; poursuivre la mise en œuvre du projet femme de sciences.
Au plan matériel, il sera question d’améliorer les infrastructures et les équipements, notamment des laboratoires ; de faire la recherche appliquée au développement ; de renforcer les capacités de l’offre de service car la recherche scientifique et l’innovation technologique sont tournées vers les besoins de développement…
Conditions de travail
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a reconnu que l’administration ne peut être performante que si les agents travaillent dans de bonnes conditions. « Nous entendons poursuivre, en 2023, le dialogue social avec les syndicats de l’université et des étudiants. Nous allons œuvrer à l’amélioration des conditions de travail du personnel, d’apprentissage et d’hébergement des étudiants dans les campus », a-t-elle souligné.
Ainsi, les perspectives de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique sont définies pour l’année 2023 qui est à son début. Il ne reste plus qu’à lier la parole à l’acte pour que ce qui est dit ne soit pas une vue de l’esprit.
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