Africa-Press – Congo Brazzaville. Le coordonnateur du groupe de recherche en Morphosyntaxe et sémantique (GREMS) de la faculté des Lettres, arts et sciences humaines (FLASH) de l’université Marien Ngouabi, le Pr Edouard Ngamountsika a relevé, le 27 mai à Brazzaville, que la journée d’étude consacrée au livre « Sarah, ma belle-cousine » de l’écrivain congolais Henri Djombo visait à analyser ses aspects langagiers, afin de permettre aux lecteurs de mieux comprendre ce roman.
« En tant que congolais lorsqu’on met un livre au programme, il y a ce qu’on appelle une étude de l’ouvrage qui se fait. Dans cette étude, nous regardons, entre autres, les termes qui sont impliqués et les histoires racontées. Les travaux de cette journée d’étude ont permis aux élèves, étudiants et enseignants de mieux comprendre et de renforcer l’idée sur le choisi de ce livre au programme », a indiqué le coordonnateur du groupe de recherche en Morphosyntaxe et sémantique, le Pr Edouard Ngamountsika, lors de la journée d’étude sur le roman « Sarah, ma belle-cousine » de l’écrivain Henri Djombo.
« L’institut national de recherche et d’actions pédagogiques avait choisi, il y a quelques années parmi les livres nominés à l’époque, le roman intitulé Sara, ma belle-cousine et le ministre de l’enseignement secondaire a annoncé l’année passée que ce livre devrait intégrer le programme scolaire », a ajouté le Pr Edouard Ngamountsika.
Au cours de cette activité, 23 enseignants, pour la plupart chercheurs spécialistes de la langue française, évoluant à la faculté des Lettres, arts et sciences humaines, ont analysé, à travers des communications, plusieurs aspects langagiers contenus dans le roman « Sarah, ma belle-cousine ». Ces travaux ont porté, entre autres, sur les usages de la ‘’métonymie’’ comme écriture narrative dans Sarah, les ‘’métaphores et comparaisons’’ pour une spécification de style dans Sarah ; les ‘’ adjectifs’’ comme marqueurs des perceptions présuppositionnelles dans Sarah ainsi que les termes ‘’ démonstratifs’’.
D’autres études se sont articulées autour de la place du ‘’complément d’Objet direct’’ (COD) et ‘’complément d’Objet indirect’’ (COI) dans Sarah, le ‘’futur et conditionnel’’: effets de sens dans Sarah ; ‘’l’injonction’’ des personnages dans Sarah, les actes expressifs ; l’usage des pronoms possessifs ainsi que l’analyse syntaxique et sémantique du titre.
La rencontre littéraire lié au roman « Sarah, ma belle-cousine » de l’écrivain Henri Djombo a connu la participation du Doyen de la faculté des Lettres, arts et sciences humaines de l’université Marien Ngouabi, le Pr Evariste Boboto, qui a encouragé cette initiative qui s’inscrit dans la perspective de rehausser l’image de cet alma mater public.
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