les procès fictifs décèlent les forces et faiblesses de la législation maritime

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les procès fictifs décèlent les forces et faiblesses de la législation maritime
les procès fictifs décèlent les forces et faiblesses de la législation maritime

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le procès fictif sur la conduite des infractions en mer, organisé dans le cadre du Programme d’appui à la stratégie de la sûreté et la sécurité maritimes en Afrique Centrale (PASSMAR), a montré le 25 novembre à Brazzaville, les forces et les limites du dispositif législatif congolais en la matière.

C’est en ces termes que s’est exprimé à la presse,le Secrétaire Permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, à la clôture de l’atelier de formation sur la criminalité dans le cadre du PASSMAR.

«C’est avec beaucoup de bonheur que j’ai suivi ce procès. S’il y avait encore l’ombre d’un doute de quelques sceptiques, celui-ci témoigne de la dynamique qui doit être enclenchée, pour qu’ensemble nous mutualisons les moyens, afin que l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales soit efficace», a-t-il déclaré.

Ce procès fictif a tenté d’incriminer les actes illicites en mer, la piraterie, la pêche illégale non autorisée non règlementée, pour ne citer que ceux-là, mais au terme de ce processus, nous nous sommes rendus compte que faute de loi, les pirates n’ont pu être sanctionnés», a souligné Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Cette action traduit également la volonté des hautes autorités de l’Etat de sécuriser les eaux maritimes et continentales. «C’est pour dire que la justice est au cœur de tout le dispositif que nous sommes en train de mettre en place», a poursuivi Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Interrogé, le Coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique Centrale, Aliou Sall, a noté qu’à ce jour, le Congo n’a pas encore adopté un texte contre la piraterie. Dans les prochains jours, l’ONUDC harmonisera les procédures opérationnelles standards de tous les acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer.

A cet effet, il a souligné l’urgence d’une coordination en synergie pour que les activités menées se fassent de manière parfaite pendant les opérations quotidiennes de tous les acteurs qui font des opérations de patrouille pour la sécurisation des eaux du Congo.

L’ONUDC va accompagner le Congo, à travers la coordination du Sepcim-Aemec, pour que le pays soit doté d’un code pénal en phase avec les Conventions internationales.

Un film documentaire des grands événements de l’AEMEC de l’année 2022, suivi des séquences de l’exercice en mer a été projeté à cette occasion.

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