Africa-Press – Congo Kinshasa. Des réactions fusent de partout après la mise en accusation samedi 10 mai 2025 du gouverneur de province par l’Assemblée provinciale. La nouvelle société civile et le mouvement citoyen, parlent d’un signal fort, tandis les présidents sectionnaires ainsi que certains jeunes du parti présidentiel, l’UDPS, rejettent cette décision.
La mise en accusation samedi dernier du gouverneur de province divise d’abord les députés provinciaux de l’assemblée provinciale du Kasaï-Oriental, au regard des résultats du vote. Sur 24 députés provinciaux, 14 ont voté pour la mise en accusation de l’autorité provinciale et 9 ont rejeté cette disposition.
Ce dimanche 11 mai 2025, la nouvelle société civile salue l’action menée par l’assemblée provinciale qui veut faire respecter la règle de la redevabilité.
Les militants de la lutte pour le changement affirment quant à eux que les députés provinciaux ont bravé la peur pour engager la province sur la voie de la stabilité, fondée sur la bonne gouvernance.
Plusieurs rencontres des cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont tenu plusieurs réunions à Mbuji-Mayi et à Miabi pour analyser cette décision.
Les présidents sectionnaires de la Fédération de l’UDPS, ainsi que la ligue des jeunes rejettent cette décision estimant que les élus provinciaux n’ont pas été objectifs.
Dimanche des pneus ont même été brûlés sur les artères de Mbuji-Mayi récemment asphaltées par l’entreprise Safrimex.
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