Africa-Press – Congo Kinshasa. Accusé d’avoir joué un rôle important dans une tentative de coup d’État avec la bande à Christian Malanga, reconnu coupable et puis condamné à mort. 4 mois après sa libération et son rapatriement en Belgique, l’expert belge d’origine congolaise a été accueilli par le Parlement européen à Bruxelles ce mercredi 25 juin 2025 et a dénoncé les conditions de son incarcération à Kinshasa.
L’expert belge qui a eu les mots justes pour remercier les élus européens pour leur implication face à la justice congolaise, a profité aussi de l’occasion pour parler de son calvaire vécu dans la prison militaire de Ndolo à Kinshasa où il était détenu durant une bonne période. Pour lui, son procès était justement un acharnement diabolique et politique.
« J’y étais non seulement privé de liberté, mais aussi et surtout privé de dignité humaine ; privé de communication. Pendant une bonne période, j’étais privé de soins médicaux adéquats. J’étais devenu l’objet d’un acharnement diabolique, d’une justice oppressive en dérive pris en otage par la politique », a-t-il déclaré.
Dans son témoignage, Jean-Jacques Owondo a encore clamé son innocence dans l’affaire du prétendu coup d’État manqué du 19 mai 2024 à Kinshasa. Il n’a cessé de dénoncer les irrégularités dans son procès, caractérisé par l’absence de preuves crédibles et des violations des droits fondamentaux, y compris des conditions de détention.
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