Africa-Press – Congo Kinshasa. Alors que les yeux des Congolais et de tous les analystes sont rivés sur la résolution des conflits rwando-congolais, accentués par l’invasion rwandaise sous le label de la rébellion du M23 associé à certains Congolais qualifiés de « très mauvaise qualité » dans la région du grand Kivu, un autre conflit prémédité est déclaré. Cette fois-ci, c’est l’Ouganda qui se déclare préoccupé par l’annexion des terres congolaises à son territoire.
C’est le Chef de l’Armée ougandaise, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du Président ougandais Yoweri Museveni, qui l’a annoncé, jeudi 24 juillet 2025, à travers ses différentes publications sur son compte X.
Pour ce haut responsable ougandais, « dans le dernier cas, Kisangani sera annexé à l’Ouganda », a-t-il écrit sans vergogne.
Le fils Museveni justifie sa déclaration par une prédiction spirituelle donnée par un certain « Kakarakashagama », l’un des prophètes ougandais. « Selon notre prophète ‘Kakarakashagama’… les terres ancestrales de la Bachwezi sont quelque part, près de Kisangani. Je n’ai rien fait de mal. Je cherche simplement un moyen de rentrer chez moi », a-t-il justifié.
Malgré les multiples procédures enclenchées par la République démocratique du Congo pour trouver une solution définitive, et éviter les conflits avec ses voisins, le général Muhoozi Kainerugaba rejette toute initiative entreprise par les États-Unis ou le Qatar, pour faire taire les armes dans l’Est de la République démocratique du Congo. « Le Qatar ou les États-Unis ne peuvent pas décider pour 9 pays africains qui sont voisins de la RDC, et peuvent avoir des problèmes avec cela. Washington et Doha ne signifient RIEN sans l’EAC et la SADC! », a-t-il déclaré.
Face à toutes ces déclarations incendiaires, l’opinion nationale se demande sur les vraies raisons de la présence des éléments de l’Armée ougandaise sur le sol congolais. Car, depuis quelques mois, l’opinion se rappelle de ses récentes déclarations menaçantes contre le Gouverneur militaire de la province de l’Ituri, Johnny Luboya Kanshama et les patriotes Wazalendo, qui luttent pour protéger les frontières congolaises face aux agresseurs.
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