Africa-Press – Congo Kinshasa. L’Union Sacrée de la Nation (USN) a réagi au communiqué officiel récemment publié par le Front Commun pour le Congo (FCC), qu’elle qualifie de « regroupement politique de triste mémoire », chassé du pouvoir par le peuple congolais en raison d’une gouvernance « chaotique et médiocre » ayant duré près de deux décennies.
Dans un communiqué de presse signé par son Secrétaire permanent, André Mbata, l’USN affirme qu’elle s’interdit toute réplique aux « allégations » du FCC, qualifiant ce dernier de plateforme politique « qui n’existe plus que sur papier et dans les réseaux sociaux ». L’USN décrit le FCC comme étant « au service des étrangers » et « incapable d’apporter des solutions aux crises » qui secouent la société congolaise, car, selon ses termes, il est « éternellement en crise » et ne vit « que des crises qu’il crée ».
En matière de respect de la Constitution, de l’État de droit et de la démocratie, l’Union Sacrée affirme que ni le peuple congolais, ni son président démocratiquement élu, ni l’USN elle-même n’ont de leçons à recevoir de la part d’un régime accusé d’avoir été nourris par des assassinats, des pillages et d’autres violations des droits humains.
S’agissant des critiques du FCC concernant la récente décision de la Haute Cour Militaire relative à la condamnation de son Autorité Morale, l’USN déclare qu’elle ne répondra « autrement que par silence et mépris ». Le communiqué estime que cet homme, « à qui notre peuple avait tout donné », a « payé en monnaie de singe » cette confiance en devenant, toujours selon les termes de l’USN, « complice des agresseurs » et « Commandant Suprême de leurs supplétifs ».
L’Union Sacrée rappelle également que l’arrêt de la Haute Cour Militaire a été rendu dans le strict respect du droit et qu’il a été prononcé par défaut. Elle ajoute que « la meilleure façon pour un délinquant de se justifier est de rabattre le défaut en se présentant devant la Cour ».
Enfin, l’USN conclut en assurant qu’elle « entreprendra tout ce qui est possible » pour aider le FCC à sortir de « sa crise qui n’a que trop duré », affirmant agir ainsi dans l’intérêt supérieur de la Nation.
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