Africa-Press – Congo Kinshasa. Après la tension qui a prévalu samedi lors de la plénière consacrée à l’entérinement de Denis Kadima et son groupe, un juriste s’est indigné de constater que les élus ne se sont limités qu’à la légalité, tout en sabordant l’éthique politique.
« Nous venons d’assister à une guerre entre la légalité et le souci éthique », explique-t-il.
La légalité est en voie de l’emporter mais sans aucun égard aux exigences éthiques profondes et sincères, c’est du sable dans le riz, dit-il, en dénonçant, sans le dire ouvertement, le passage en force.
En attendant, l’homme de droit rappelle que l’enterinement n’a été que partiel car 3 postes restent à pourvoir et on ne peut pas, par respect à la légalité et au chef de l’Etat, soumettre à la signature de ce dernier, une liste incomplète.
En outre, il martèle qu’on ne peut pas obliger le président de la République à signer deux ordonnances càd, pour 12 et pour trois à pourvoir demain.
Le Bureau de l’Assemblée nationale, explique-t-il, a la charge de clôturer le dossier en faisant combler le vide avant toute transmission aux fins de nomination.





