Africa-Press – Congo Kinshasa. « Nous devons travailler sur l’éthique congolaise pour mieux vendre notre identité. Nous devons contribuer à présenter une bonne image de notre pays. Ne pas tout critiquer. Nous devons changer et voir ce qui est positif », si la RDC veut mieux s’exporter, estime la ministre de la Culture.
A la fin de la mission gouvernementale à Expo Dubaï 2020, Catherine Katungu estime que « c’est dans la culture qu’il y a le principal investissement. Nous devons tous y contribuer. Nous sommes en train de rétablir l’identité culturelle. Le Congo est aussi un scandale culturel ».
Catherine Katungu Furaha rappelle que « nous sommes la capitale du cinéma et la maternité de la rumba. Cela a été reconnu par l’UNESCO même. Nous avons exporté la Rumba parce qu’elle parle de notre histoire. Elle l’exprime le mieux. Elle parle des esclaves et autres. C’est le produit phare. La Rumba est transgénérationnelle ».
Il faut protéger les artistes
« Nous avons des accords bi et multilatéraux pour protéger nos artistes. Il faut un cadre juridique pour protéger les artistes. Il faut une politique culturelle. Nous ne l’avons pas encore. Les textes sont déjà en train d’être élaborés. Les consultations ont déjà commencé ».
Pour elle, « les artistes ont été nommés ambassadeurs culturels, pas par courtoisie ou flatterie, mais c’est de la responsabilité ».
Les expositions universelles ont lieu tous les 5 ans et durent jusqu’à 6 mois. À l’Expo Dubaï 2020, la journée de la RDC a eue lieu le 22 mars avec notamment un concert avec les artistes musiciens Nyoka Longo, JB Mpiana, Gim’s et Innoncent Balume. Le président de la république était physiquement présent et a assisté à la signature de plusieurs accords commerciaux.
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