Africa-Press – Congo Kinshasa. Le film est une peinture entre deux mondes, tristesse et merveille selon son feu réalisateur Mars Kadiombo. Long métrage didactique, « Paris à tout prix » sera projeté le 28 mai 2023 au restaurant Deux roues de l’UPN à Kinshasa.
« Paris à tout prix » constitue une belle leçon d’éducation avec des émotions mélangées. Un long métrage avec un casting de choc avec Jeanpi Kafuti, Annie Biasibiasi Elbas Manuana, Prisca Enzilame… quitte à vous inciter à payer votre place pour aller le voir.
« Venez voir le film Paris à tout prix, je vous exhorte. Parce que nous faisons des films qui passent ailleurs sur Canal+, sur TV5 Monde, dans des festivals internationaux, mais la population kinoise de fois ignore notre travail. Nous avons décidé cette fois-ci de commencer à projeter nos films d’abord chez nous. Vous allez voir le talent, la création congolaise en live. Ne manquez pas », a dit Perrin Kam, réalisateur, producteur, scénariste et directeur général de Bayende Films, l’une des maisons de production du film « Paris à tout prix ».
Perrin Kam annonce dans la foulée une série de projections imminente dans toutes les communes de Kinshasa, ensuite une tournée nationale pour chuter à l’international.
« Après Kinshasa, nous envisageons projeter des films, c’est-à-dire qu’il y aura succession de projections, particulièrement dans la capitale. Dans toutes les communes, on envisage projeter le film, tel est le souhait du réalisateur. Nous sommes là avec tous les associés, il y a Bayende Films gérée par moi-même, il y a Vision Maître Kayoka, Trinity Studio et tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure avec nous, nous sommes ouverts pour aller au bout de la mission. Faire voir le film partout. D’abord à Kinshasa, ensuite dans les provinces et à l’extérieur du Congo. Nous tenons à ce que le film soit vu partout. »
Synopsis du film
Monsieur Mulopwe a réussi, dans le passé, à guérir un Français d’une maladie chronique. Mulopwe, est un tradi praticien congolais âgé de soixante-dix ans et il a trois enfants avec des mères différentes. Le plus célèbre, c’est Bwana ; un musicien peu instruit qui a toujours rêvé d’aller vivre en Europe et précisément en France. L’occasion faisant le larron ; Mulopwe reçoit un courrier en provenance de la France, dans lequel Monsieur François Belaurger exprime le désir de prendre en charge l’un de ses enfants pour l’encadrer et lui donner une vie meilleure à Paris en guise de reconnaissance. La nouvelle traîne comme une poudrière dans la famille. Personne ne veut rater cette occasion : vivre à Paris, puis mourir. La haine viscérale et le déchirement secouent la famille. C’est la guerre de cent ans ! Qui ira en France pour vivre à Paris ? Personne ne le sait, même l’auteur de ce film.
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