la SOKIMO S.A appelle le gouvernement à renégocier son contrat avec Kibali Gold Mine

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la SOKIMO S.A appelle le gouvernement à renégocier son contrat avec Kibali Gold Mine
la SOKIMO S.A appelle le gouvernement à renégocier son contrat avec Kibali Gold Mine

Africa-PressCongo Kinshasa. Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 11 mai, la Société Minière de Kilo-Moto (SOKIMO) a appelé le gouvernement à peser de tout son poids pour obtenir la renégociation du contrat qui l’oppose avec la société minière Kibali Gold Mine. Se réclamant victime des préjudices subis, la SOKIMO S.A estime qu’il faut corriger les aspects inéquitables de ce partenariat en optimisant pour toute la valeur tirée du développement des ressources.

Face à la presse, Annie Kitima Nzuzi et Augustin Mpela, respectivement PCA et DG de la SOKIMO S.A, ont décrit les aspects « inéquitables », selon eux, du partenariat qui le lie avec Kibali Gold Mine.

« Depuis l’entrée en production de Kibali en 2014, jusqu’à ce jour la SOKIMO qui est actionnaire minoritaire au sein de cette entreprise ne bénéficie pas des dividendes, à part le paiement charitable de cette entreprise en 2018. Ça ne s’explique pas. La SOKIMO est épuisée par cet exercice auquel se livre les actionnaires majoritaires de Kibali. Nous demandons au gouvernement de la République de se montrer protecteur de la société dont il est actionnaire unique en exigeant de la part des partenaires de se rasseoir autour d’une table avec SOKIMO afin de renégocier un contrat qui soit plus juste et équitable. Et qui n’est plus caractérisé par une limitation du flux des revenus pendant des périodes longues et exagérées au détriment des actionnaires minoritaires », explique Annie Kitima Nzuzi.

La SOKIMO déclare qu’il est impérieux qu’elle puisse tirer des avantages financiers de l’exploitation de ses ressources. « Le contrat en place mettant en place des périodes prolongés d’exploitation commerciales assorties de recettes nulles pour SOKIMO est inacceptable. Il s’agit de mettre en place un nouveau contrat plus équitable, durable et mutuellement avantageux ».

Du côté de Kibali Gold Mine, l’on a toujours fait savoir que les responsables de la SOKIMO n’ont jamais été contraints de signer la joint-venture. Tout aussi, l’on continue de balayer d’un revers de la main toutes les autres accusations de la SOKIMO S.A, notamment sa plainte lui réclamant 1,113 milliard USD.

« Nous n’avons aucune information sur une quelconque dette envers Sokimo. Tous les comptes de nos sociétés ont été approuvées par nos partenaires. La seule dette que nous reconnaissons, c’est celle de Sokimo dans sa part de construction de la mine. A ce sujet, nous l’avons appuyé et nous continuerons à le faire car c’est notre partenaire », s’était défendu le président Directeur Général de Kibali Gold Mine, Mark Bristow devant la presse, le lundi 19 avril à l’Hôtel Memling.

Au total, la SOKIMO a déjà reçu plus de 214 millions USD de Kibali dans le cadre de cette joint-venture.

Jordan MAYENIKINI

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