“On en vient au vote lorsqu’on veut départager les candidats qui ont satisfait aux critères de l’éligibilité”, Révérend Eric Nsenga de l’ECC

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"On en vient au vote lorsqu'on veut départager les candidats qui ont satisfait aux critères de l’éligibilité", Révérend Eric Nsenga de l'ECC

Africa-PressCongo Kinshasa. Les chefs des confessions religieuses n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le successeur de Corneille Nangaa, à la tête de la Ceni, le vendredi dernier. Alors que l’article 17 de leur charte prévoit qu’en cas de manque de consensus, le vote s’impose, Monseigneur Marcel Utembi n’avait pas voulu organiser ledit vote dans ces conditions.

Au cours d’une conférence de presse ce lundi 02 août, le Révérend Eric Nsenga, porte-porte de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), a déclaré qu’il ne pouvait y avoir vote aussi longtemps qu’il y avait un problème de fond à régler pour certains candidats.

“Le vote est un mode qui intervient après avoir vidé le fond dans le traitement de dossiers. On ne peut pas évoquer le vote comme un contour pour éviter le problème de fond. On en vient au vote lorsqu’on veut départager les candidats qui ont satisfait aux critères de l’éligibilité”, a-t-il déclaré à la presse, avant de soutenir que le président a, la responsabilité de suspendre momentanément les discussions “lorsque les esprits sont surchauffés”. Et d’ajouter, “il n’y a pas de candidature de vie ou de mort. Est-ce que les élections ne seront pas organisées si ce candidat ne passe pas ?”, s’est-il interrogé avant de “condamne le fait que les confessions religieuses deviennent une sous-traitance politique”.

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