Africa-Press – Congo Kinshasa. Les déplacés qui ont fui les conflits sanglants et meurtriers entre les Tekes et les Yakas pour se réfugier à Kwamouth, un des territoires de la province de Maï-Ndombe, vivent dans la précarité, sans aucune aide pour traverser ces moments.
Installés dans plus de trois sites, ils vivent dans des conditions inhumaines. Parmi eux, des femmes, des hommes et des enfants.
Dans le site de Kazamba, il y a des malades qui n’arrivent pas à se faire soigner.
“Jusqu’à ce jour, notre site a déjà enregistré 2726 déplacés qui représentent 457 ménages. Parmi ces déplacés, il y a 401 femmes ; 228 hommes et 2092 dont 1077 fillettes et 1015 petits garçons. Ils sont venus de Kwamouth, Pont Kwango, Youmbi, Wamba, Mongata, etc.”, explique Dr Jean-Paul Namwisi, responsable du site de Kazamba.
Interrogée à ce sujet, Nancy Munganga, une des déplacés, témoigne : “Nous avons fui nos maisons de Kwamouth en désordre fuyant la mort à Kwamouth et plusieurs autres localités le long de la Route nationale numéro 17. Nous avons parcouru de très longues distances à pied. Nos maris ont été décapités, des maisons incendiées, etc. Présentement nous manquons tout : habits, nourritures, médicaments, logements, etc.”
De son côté, Felo Guelor, un autre déplacé, regrette le fait d’avoir abandonné ses travaux de champs.
“Ce sont ces travaux de champs qui nous nourrissent. Maintenant nous sommes dépouillés de tout. C’est pourquoi nous lançons un SOS afin que les humanitaires nous viennent en aide. Nous souffrons sérieusement”, a-t-il déclaré.
C’est le même tableau pour d’autres sites à l’instar de Kikwit 4, site d’état, site de Sade, etc.
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