Africa-Press – Congo Kinshasa. Les nombreuses actions de l’Union européenne (UE), l’organisation politico-économique réunissant une bonne partie des États puissants du continent européen, en termes de soutien total au mouvement terroriste pro-rwandais M23 qui œuvre sous le label de l’ « Alliance Fleuve Congo (AFC) », ne font que confirmer sa position jusqu’au-boutiste de déstabiliser totalement l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le dernier cas en date qui confirme cette posture extrémiste de l’Union européenne (UE), c’est sa réaction à la condamnation de Corneille Nangaa, le numéro 1 de l’AFC et ses collaborateurs, par la justice militaire congolaise à la peine de mort pour « crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison ».
À chaud et contre toute attente, l’UE a exprimé sa totale opposition à la condamnation de Corneille Nangaa, tout en rappelant ce qu’elle qualifie d’un « attachement à la nécessité de garantir le droit à un procès équitable et au respect des droits des accusés », en conformité avec les obligations de droit international auxquelles la RDC aurait souscrit.
Cette réaction de l’Union européenne est l’expression jusqu’au-boutiste à soutenir une rébellion dont le seul but est de balkaniser la RDC. C’est aussi la preuve de son ingérence avérée dans les affaires judiciaires internes de la RDC.
Du jusqu’au-boutisme avéré
Au mois de février 2024, cette organisation néocolonialiste (Union européenne) a signé un accord avec le gouvernement rwandais pour favoriser le développement sur les chaînes de valeur durables et résilientes, concernant les matières premières critiques, alors que le Rwanda dont le sous-sol est très pauvre, est réputé pays pilleur des minerais congolais.
Un accord signé au moment où la partie Est de la RDC est agressée, à travers ses supplétifs du M23, ce qui n’étonne personne.
Il s’agit d’un tableau clair qui démontre que la guerre d’agression que subit la RDC est l’œuvre intellectuelle, logistique et matérielle de cette organisation d’États européens qui ne cachent plus leur face.
Une autre preuve récente qui confirme son état jusqu’au-boutiste à anéantir et déstabiliser l’Est de la RDC, c’est lorsqu’elle a appuyé financièrement l’armée rwandaise avec 20 millions d’euros pour des opérations militaires au Mozambique et dans bien d’autres circonstances.
Les questions se posent cependant.
Pourquoi les autorités congolaises ne prendraient-elles pas une position radicale face à cette organisation qui a visiblement une visée machiavélique en RDC, en entrevoyant une rupture diplomatique totale avec cette dernière?
S’agit-il de l’ignorance de la part des autorités congolaises ou encore elles se mettent à un profil d’un État qui croit qu’avec le temps les choses pourront changer en leur faveur ?
Dans l’opinion publique congolaise, l’on estime que les choses pourront aller de mal en pis, car la position de l’Union européenne dévoilée aux yeux de tous ne fait que se radicaliser au fil de temps au détriment des Congolais. Du vrai jusqu’au-boutisme.
À vrai dire, la République démocratique du Congo ne fait pas la guerre avec un groupe de rebelles, ni avec le Rwanda directement ou des pays de la sous-région, mais avec les pays néocolonialistes de l’Union européenne et certaines multinationales qui tirent des dividendes dans les minerais congolais.
Changer le narratif
À la lumière de fè qui précède, il porte à croire qu’il s’agit désormais d’une guerre d’agression de l’Union européenne avec ses supplétifs du M23 contre la RDC.
La solution diplomatique serait peut-être de tourner vers d’autres pays du monde comme ceux de l’Asie pour des alliances plus fortes afin de renverser la tendance internationale, avant qu’il ne soit trop tard. Car, à l’allure où vont les choses et avec les entités congolaises que sont entrain de conquérir progressivement les terroristes du M23, en dépit des appels à la trêve humanitaire et au cessez-le-feu, on risque d’assister à une balkanisation douce de la partie Est de la RDC.
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