
Africa-Press – Congo Kinshasa. Les institutions politiques issues des élections du 20 décembre 2023, l’Assemblée nationale, le Sénat et le gouvernement, peinent à fonctionner à cause de blocage observé dans le partage des postes entre les acteurs au pouvoir.
Cette situation est de plus en plus décriée par plusieurs congolais, en majorité acteurs de la société civile, dont Jean Claude Katende, Président de l’association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO).
Selon lui, le Président Félix Tshisekedi qu’il considère comme arbitre a perdu son sifflet, celui de veiller au bon fonctionnement des institutions.
« Dans le contexte de la RDC, j’ai l’impression que l’arbitre a perdu son sifflet. Dans beaucoup de cas, on ne sent pas l’arbitre. La mise en place du Gouvernement prend du retard. Les situations urgentes qui nécessitent la présence d’un gouvernement, avec pleins pouvoirs, sont de plus en plus nombreuses (l’insécurité à l’Est, la crise sociale, la hausse du dollar, la pauvreté, les détournements de l’argent public…) », déplore-t-il
Dans sa note de ce dimanche, cet acteur de la société civile fait remarquer que le pays fait face à plusieurs problèmes, notamment le détournement, l’insécurité à l’Est du pays et tant bien d’autres, mais qui ne trouvent pas de solution car « arbre ne veut pas décider ».
« Cette situation exige que l’arbitre intervienne pour trancher, mais il n’intervient pas. Il a perdu son sifflet. Mais un arbitre doit être capable de décider même si sa décision fait du mal à un des joueurs. S’assumer, c’est aussi une qualité pour un meilleur arbitre. », poursuit Jean-Claude Katende
A cette occasion, il appelle la population congolaise à se mobiliser pour soit réveiller l’arbitre, soit pour lui remettre un nouveau sifflet pour qu’il joue pleinement son rôle lui confié par la Constitution, car dit-il, l’arbitre continue comme ça, l’avenir du pays est compromis.
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