Course au gouvernorat et assemblée de Kinshasa : les députés provinciaux de l’UDPS sermonnés et menacés d’invalidation si les tickets UDPS échouent !

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Course au gouvernorat et assemblée de Kinshasa : les députés provinciaux de l'UDPS sermonnés et menacés d'invalidation si les tickets UDPS échouent !
Course au gouvernorat et assemblée de Kinshasa : les députés provinciaux de l'UDPS sermonnés et menacés d'invalidation si les tickets UDPS échouent !

Africa-Press – Congo Kinshasa. Le Secrétaire général du parti présidentiel, l’UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, n’a pas été tendre lors de son face-à-face de ce vendredi, tard dans la soirée, avec les députés provinciaux de Kinshasa de l’UDPS et alliés, au fleuve Congo Hôtel. Menaces, intimidations, c’est tout ce que l’on peut retenir de cette communication «verticale».

A l’exemple d’un père fouettard devant ses enfants, le SG de l’UDPS a proféré des menaces à peine voilées aux députés, au cas où ces derniers ne suivaient pas les consignes de vote lors de l’élection du bureau de l’assemblée provinciale de Kinshasa, ce 18 avril et de celle du gouverneur le 29 avril 2024.

« Il nous a promis d’user de toute son influence pour bloquer les carrières politiques des uns et des autres, et même, de nous faire invalider par la justice s’il le faut, avant de nous faire remplacer par nos suppléants », explique un député provincial de l’UDPS, qui s’est exprimé sous le sceau de l’anonymat, par crainte des représailles.

Le SG Kabuya a forcé à quelques-uns des candidats UDPS, qui se sont pointés à ces élections en indépendants, de se retirer, afin de laisser toutes les chances à leurs tickets au gouvernorat et à l’assemblée.

« Ceci est une violation flagrante du droit de vote protégé par la Constitution, en son article 23, qui garantit la liberté d’expression », nous confie un autre député, qui affirme qu’ils étaient une trentaine lors de ladite réunion.

L’article 28 de la Constitution encourage ces députés de boycotter tout ordre illégal contraire à la Constitution de leur pays.

« Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance, lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits de l’homme et des libertés publiques et des bonnes mœurs », dispose l’article ci-haut cité de la Loi fondamentale.

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