Crise Sécuritaire en RDC: Ndayishimiye Accuse l’ONU

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Crise Sécuritaire en RDC: Ndayishimiye Accuse l'ONU
Crise Sécuritaire en RDC: Ndayishimiye Accuse l'ONU

Africa-Press – Congo Kinshasa. Le Président burundais Évariste Ndayishimiye a profité du Dialogue continental sur la jeunesse, la paix et la sécurité, ouvert jeudi 11 décembre 2025, à Bujumbura, pour dénoncer avec force la passivité de la communauté internationale face à la crise sécuritaire qui frappe la République démocratique du Congo.

Devant un auditoire composé de jeunes venus de tout le continent, le chef de l’État, également champion de l’Union Africaine pour l’Agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, a pointé du doigt ce qu’il qualifie de « double standard » dans le traitement réservé aux conflits africains. Il a notamment fustigé l’absence de réaction ferme face à l’agression dont la RDC est victime à travers la rébellion du M23-AFC soutenue par le Rwanda.

Selon lui, l’Afrique fait face à une « guerre de l’ombre » menée pour le contrôle de ses richesses. Une dynamique qui, affirme-t-il, alimente directement les crises qui perdurent dans des pays comme la RDC.

« Pour mettre la main sur les immenses ressources du continent, certains acteurs extérieurs attisent les conflits et entretiennent l’instabilité », a-t-il déclaré, regrettant que le drame congolais n’éveille pas la même mobilisation internationale que d’autres crises à travers le monde.

Ndayishimiye a insisté sur la gravité de la situation à l’Est de la RDC, rappelant que des millions de civils vivent sous la menace permanente des violences et que les combats se poursuivent malgré les engagements pris à Washington. Il affirme que le silence ou l’inaction de certains partenaires extérieurs contribue à prolonger une crise « interminable » dont les conséquences dépassent largement les frontières congolaises.

Le dirigeant burundais, allié régional du Président Félix Tshisekedi, a conclu en appelant à une prise de conscience continentale: « Lorsque des pays comme la RDC sont agressés, c’est toute l’Afrique qui est concernée. Nous ne pouvons plus laisser nos crises devenir inaudibles. »

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