Africa-Press – Congo Kinshasa. Près de deux semaines après son interpellation par des agents se réclamant de l’ANR -Agence nationale des Renseignements-, l’opposant Seth Kikuni, président du parti politique PISTE pour l’émergence, est accusé par la Justice congolaise d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de fausses informations.
Son parti politique PISTE pour l’émergence a, ce samedi 14 septembre, à travers un communiqué, rejeté les griefs retenus à charge de son leader. Des griefs qu’ils estiment “dénués de tout fondement”.
“Ils ont été construits sur la base de propos fragmentés et décontextualisés, tenus dans le cadre d’une réunion publique”, soutient sa famille politique.
D’après PISTE, ces griefs sont préfabriqués, ne résistent à aucune vérité, constituent une atteinte à la liberté d’expression et visent à réduire au silence les voix dissidentes.
L’ancien candidat président de la République a été transféré au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, hier vendredi 13 septembre, après un long suspense, aux fins d’y être entendu.
Cette procédure lancée par la Justice congolaise a mis fin à la polémique au sujet de la privation des visites de sa famille, en l’occurrence de son épouse ainsi que de ses avocats.
Pour rappel, arrêté depuis le lundi 2 septembre, avec ses deux collaborateurs, Roger Lumbambula et Gabriel Musafiri, ces derniers avaient déjà été relâchés, d’après plusieurs sources du parti de l’opposant Seth Kikuni.
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