Africa-Press – Congo Kinshasa. Dans 16 mois, la République démocratique du Congo convoquera les électeurs aux urnes pour voter de nouveaux dirigeants, soit reconduire d’autres.
Consciente de ce rendez-vous, la députée nationale Solange Masumbuko, élue de la ville de Kinshasa/Lukunga, pense qu’il faut se préparer pour aller aux élections.
“Le président de la République, Félix Tshisekedi, mais également le président de la Ceni, l’ont très bien indiqué au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en visite de travail en RDC. Je pense que nous au sein de l’AFDC-A du professeur Modeste Bahati, sinon au sein de l’Union sacrée, nous nous préparons pour les élections. Nous sommes sûrs qu’en 2023, il y aura élections, et nous nous préparons en conséquence”, a-t-elle déclaré ce lundi 15 août à MCP.
Elle rappelle que les questions liées aux élections, à la sécurité… relèvent de la souveraineté de chaque État. Les partenaires peuvent bien venir en aide notamment sur le plan logistique par exemple. “Mais le gros du travail, c’est les compatriotes, les Congolais eux-mêmes. Personne ne viendra nous organiser des élections crédibles et apaisées si pas nous mêmes Congolais. Et je dois aussi le préciser qu’aucun autre État au monde ne peut assurer notre sécurité que nous-mêmes Congolais”.
Pour elle, les solutions aux problèmes congolais ne viendront que des Congolais. Donc, il ne faut pas tout attendre des partenaires. Masumbuko Nyenyezi appelle les Congolais à se mettre au travail pour concurrencer d’autres États.
En cas de problèmes, “je pense que nous devons toujours nous mettre ensemble autour d’une table pour vite vider nos différends. C’est d’ailleurs l’une des valeurs maîtresses qui fondent l’Union sacrée de la Nation, vision politique du Chef de l’État Félix Tshisekedi”, a-t-elle conclu.
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