Entre attentes et réalités politiques : l’énigme de l’Union Sacrée pour la Nation

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Entre attentes et réalités politiques : l’énigme de l’Union Sacrée pour la Nation
Entre attentes et réalités politiques : l’énigme de l’Union Sacrée pour la Nation

Africa-Press – Congo Kinshasa. La récente rencontre des membres du présidium de l’Union Sacrée pour la Nation sans la Première Ministre Judith Tuluka a suscité un regain de désespoir dans les cercles politiques de la RD Congo. Après la nomination d’une nouvelle cheffe du gouvernement, le peuple s’attendait à autre chose que ces messes noires qui présagent le refus de tourner la page pour la gestion de la république.

Cependant, la non-publication du gouvernement soulève des interrogations légitimes sur les coulisses du pouvoir. Quels jeux d’influence et quels intérêts se cachent derrière les retards et les obstacles à la formation du gouvernement ? C’est là que l’irresponsabilité de ce présidium qui s’apparente plus à un groupe maffieux qu’à autre chose interpelle.

La situation de la RD Congo contraste fortement avec le processus politique plus fluide observé dans d’autres pays comme le Sénégal, mettant en lumière une temporalité propre à cette république qui se comporte comme une nation exceptionnelle souvent émaillée de complexités et de lenteurs. Presque six mois que la nation stagne autour des discussions partisanes et de positionnements individuels.

Il est difficile de ne pas remarquer l’ombre des intérêts personnels des acteurs politiques qui semblent primer sur l’intérêt collectif. Les éléphants politiques, prêts à tout pour assurer leur prééminence, contribuent à maintenir un statu quo préjudiciable au bien-être de la population. Et ce, dans l’insouciance des répercussions et surtout dans l’indifférence des souffrances du peuple.

Cette culture politique, axée sur la préservation des intérêts individuels au détriment du bien-être collectif, souligne un défi majeur pour la démocratie congolaise. L’occupation des pans entiers de nos territoires par les armées étrangères ne semble même pas les persuader de modifier la cadence de la lenteur qu’ils imposent au pays.

Dans ce contexte complexe et parfois opaque, il est impératif que la transparence, la responsabilité et l’engagement envers le bien commun prévalent sur les intérêts personnels. Seule une gouvernance fondée sur l’intégrité et la volonté de servir la nation dans son ensemble permettra à la RD Congo de surmonter les défis actuels et de progresser vers un avenir plus juste et prospère pour tous ses citoyens.

Vers l’explosion de l’Union sacrée de la Nation: Modeste Bahati et Jean-Pierre Bemba désignent respectivement son fils et sa petite soeur au bureau de l’Assemblée nationale.

Le torchon brûle au sein de l’Union sacrée de la Nation au lendemain de la mise en place du ticket pour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Sur 6 postes que la majorité parlementaire va occuper, une seule femme y figure et c’est la sœur à Jean-Pierre BEMBA, membre du présidium.

Selon les sources internes de cette plateforme, le ticket de l’Union sacrée se compose de la manière suivante:

Président: Vital Kamerhe, 1er Vice-président: Jean-Claude Tshilumbayi, 2è Vice-président: Christophe Mboso, Rapporteur: Jacques Ndjoli, Questeur: Serge Bahati et Questeur adjoint: Bemba.

Des voix s’élèvent et exigent le retrait de Christophe Mboso, Serge Bahati (fils de Bahati Lukwebo, membre du présidium) et de Bemba (la sœur à Jean-Pierre Bemba, aussi membre du présidium).

Ce climat de méfiance s’installe à quelques jours de la tenue de l’élection et de l’installation du bureau définitif de la chambre basse du Parlement. Situation qui risque de jouer en défaveur de la majorité parlementaire.

Déjà, l’élection des primaires du député national Vital KAMERHE sur Christophe MBOSO et Modeste BAHATI n’a pas fait l’unanimité à la plateforme qui soutient la vision du Président de la République.

Dans les couloirs de l’Assemblée Nationale s’est raconté que d’autres députés nationaux membres de l’Union sacrée vont se présenter en indépendant. La seule personne qui peut trancher cette situation est Félix Tshisekedi.

Dans la politique, tous les coups sont permis pourvu que les intérêts soient partagés. A l’heure actuelle, rien ne rassure que le député national Vital KAMERHE va remporter ce scrutin.

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