ESU: les négociations entre gouvernement et le banc syndical se poursuivent

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ESU: les négociations entre gouvernement et le banc syndical se poursuivent
ESU: les négociations entre gouvernement et le banc syndical se poursuivent

Africa-Press – Congo Kinshasa. Pour le VPM de la Fonction publique, « il est temps de passer de la parole aux actes « . Jean-Pierre Lihau rassure la communauté universitaire de la volonté du Gouvernement d’apporter des réponses aux questions qui perturbent le bon fonctionnement de l’ESU.Ouverts vendredi 25 mars par le Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau Ebua, les travaux de la commission paritaire entre le gouvernement et le banc syndical du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) se poursuivent ce lundi 28 mars dans la banlieue est de Kinshasa, au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele.

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a fait savoir que son gouvernement s’est engagé à offrir de meilleures conditions de vie et de travail aux professeurs ainsi qu’à tous les acteurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU). Le Warrior en chef a fait cette déclaration le vendredi 25 mars au cours de la 46ème réunion du Conseil des ministres tenue en visioconférence.

» Le Gouvernement est engagé à offrir les meilleures conditions de vie et de travail aux Professeurs et tous les autres acteurs du secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire « , a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.

REMPLACER LES PAROLES PAR LES ACTES

Le chef du Gouvernement explique que ces travaux en Commission paritaire gouvernement-banc syndical de l’ESU entre dans le cadre d’un dialogue permanent visant à assurer une année académique apaisée.

Il pense que des solutions appropriées et pérennes seront trouvées à l’issue de ces travaux en Commission paritaire gouvernement-banc syndical de l’ESU.

Sama Lukonde s’est dit » confiant qu’aux termes de ces travaux, des solutions idoines et pérennes seront trouvées, et que plus rien ne pourra alors compromettre le bon déroulement de l’année académique 2021-2022. « .

En outre, le Premier ministre indique que les ministères de la Fonction Publique, de l’ESU, du Budget, des Finances et de la Recherche scientifique ont reçu l’instruction de tout mettre en œuvre pour une fin heureuse de cette Commission paritaire.

S’adressant à l’auditoire à l’ouverture desdits travaux à l’Hôtel du Gouvernement, le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique a fait savoir que l’heure n’était plus aux discours, mais plutôt à l’action. « Il est temps de remplacer les paroles par les actes. Les discours, on en a assez. Maintenant, il faut agir« , a déclaré Jean-Pierre Lihau.

Le VPM en charge de la Fonction publique avait à ses côtés, ses collègues de l’ESU, Muhindo Nzangi Butondo, du Budget, Aimé Boji, de la Recherche scientifique, José Mpanda Kabangu et du vice-ministre des Finances, O’Neige N’Sele Mimpa.

A l’occasion, Jean-Pierre Lihau a rassuré l’assistance de la volonté de l’Exécutif, conformément aux instructions du Président de la République, d’apporter des solutions aux questions qui perturbent le bon fonctionnement de l’enseignement supérieur et universitaire.

LES EXCUSES DU MINISTRE MUHINDO

Invité à décliner le chronogramme du déroulement des travaux en commission paritaire, le ministre de l’ESU a, au nom du Gouvernement, présenté des excuses au banc syndical pour le retard pris dans la convocation de ces assises.

Muhindo Nzangi a embouché la même trompette que le VPM Lihau, rassurant la communauté universitaire de l’engagement de l’Exécutif dans la construction d’un compromis raisonnable entre le banc syndical et le gouvernement. Il a indiqué que toutes les dispositions sont prises pour que ces travaux se déroulent de manière satisfaisante.

SOULAGEMENT AU RAPUCO

De quoi réjouir le président du Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs (RAPUCO).

Pour le Professeur Rodolphe Iyolo en effet, le 25 mars marque une avancée significative dans les négociations entre le Gouvernement et le banc syndical de l’ESU.

« C’est un grand jour pour l’enseignement supérieur et universitaire et pour la recherche scientifique, puisqu’on concrétise ce que nous avons consigné dans nos différents protocoles d’accord« , a-t-il déclaré.

LA GREVE RELEGUEE AU PASSE

S’agissant de la grève sèche décrétée quelques jours plus tôt par les professeurs, le président du RAPUCO a indiqué que cela appartient désormais au passé. Il a justifié cette annonce par la réticence de certaines institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, étant donné que le Gouvernement a dépassé l’ultimatum de 72 heures, convenu pour le démarrage de ces travaux.

« La grève était suspendue depuis le 14 février 2022. Mais ce qui a fait que certaines institutions soient réticentes, c’est le fait que quand nous avons demandé à ce que les travaux de la commission paritaire débutent 72 heures après, ils n’avaient pas débuté.

C’est ainsi que vous avez constaté par-ci par-là les gens étaient un peu réticents. Dans les institutions de l’ESU, il y a celles qui sont en train d’expédier l’année 2020-2021. Elles sont en pleine activité. Mais est-il que nous avons suspendu la grève », a souligné le Professeur Rodolphe Iyolo.

Le numéro 1 du RAPUCO a tout de même lancé un message d’apaisement après la « bonne foi » exprimée par l’Exécutif national. » Le gouvernement manifeste maintenant sa bonne foi. Nous osons croire que cette bonne foi est réelle et qu’on est peut-être dans le bon « , a-t-il lâché. Didier KEBONGO et Kléber KUNGU

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