Africa-Press – Congo Kinshasa. Martin Kobler a rompu son silence pour évoquer la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’ancien chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco) estime que nous n’en serions pas là aujourd’hui si la communauté internationale avait été « fortement » impliquée dans cette situation.
Il a fait cette déclaration lors d’une sortie médiatique ce mardi 11 février 2025.
L’ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC a également exprimé ses regrets suite au départ de la grande partie de la force onusienne du territoire congolais.
« (…) on avait une sorte d’échec de la prévention des conflits. Comme toujours, on a observé la situation. Ce n’était pas tellement nouveau, il y avait quelques jours que le M23 s’est reconstitué avec l’aide du Rwanda. C’est l’échec de la Communauté internationale de n’avoir pas pris en charge du dossier politique en RDC », a déclaré Martin Kobler.
Et de poursuivre: « C’est une décision politique de mettre fin à la mission. C’est la faute (…). C’est une position qu’il faut réviser maintenant parce que la situation est devenue de pire en pire ».
Le mouvement rebelle M23/AFC, soutenu par l’armée rwandaise, occupe toujours Goma, dans la province du Nord-Kivu.
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