L’Afrique centrale s’est rendue à Charm El Cheikh pour mobiliser les fonds pour l’économie verte (H. Tabuna)

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L’Afrique centrale s’est rendue à Charm El Cheikh pour mobiliser les fonds pour l’économie verte (H. Tabuna)
L’Afrique centrale s’est rendue à Charm El Cheikh pour mobiliser les fonds pour l’économie verte (H. Tabuna)

Africa-Press – Congo Kinshasa. Omniprésent dans toutes les rencontres thématiques, le Docteur Honoré Tabuna, Commissaire à l’Environnement, Ressources Naturelles, Agriculture et Développement Rural de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) n’a pas caché ses attentes de la 58ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) tenue à Charm El Cheikh du 22 au 26 mai.

« L’Afrique centrale s’est rendue à Charm El Cheikh pour mobiliser les fonds pour l’économie verte », a notamment affirmé M. Tabuna, les des deux envoyés spéciaux de la CEEAC à cette rencontre dont le thème principal est : « mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

« Nous avons eu des rencontres plus poussées avec nos amis de la BAD sur l’opérationnalisation de ce système de l’économie verte en Afrique centrale », a soutenu le Dr Tabuna dans un entretien exclusif à la rédaction de Gabonactu.com

La CEEAC qui comptent 11 Etats membres (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad) concentre la quasi-totalité des forêts du bassin du Congo, 2ème poumon vert de la planète après l’Amazonie.

Les fonds verts recherchés visent, selon lui, à réduire l’impact de l’action humaine sur ces forêts qui rendent des grands services à l’humanité en matière de séquestration de carbone.

A ses interlocuteurs, le Dr Tabuna a expliqué que mobiliser les fonds verts en faveur de l’Afrique centrale c’est sauver les forêts du bassin du Congo. La CEEAC a, à cet effet élaboré une stratégie commune pour attirer ces financements.

Les partenaires économiques ont le choix d’apporter des financements verts pour soutenir l’un des programmes spécifiques portés par chaque pays membre.

Le Congo Brazzaville porte, par exemple, le programme de l’économie du reboisement, la République centrafricaine l’écotourisme, le Gabon l’économie de la transformation locale du bois, la RDC l’économie de l’hydroélectricité alors que le Burundi se veut être un modèle de protection des zones humides.

« Il nous reste à trouver les financements pour opérationnaliser ces programmes et la rencontre de Charm El Cheikh est une opportunité unique pour rencontre à un seul endroit autant des partenaires au développement pour mobiliser les ressources en faveur de la protection de l’environnement en Afrique centrale », a estimé le Dr Tabuna.

« Nous sommes convaincus que les discussions entamées en Egypte porteront les fruits », a-t-il espéré.

« L’Afrique centrale a beaucoup de défis en matière d’environnement qui nécessite vraiment ces financements vers, par exemple ce fameux conflit faune », a-t-il insisté en référence au ravage des plantations paysannes par des éléphants qui vivent désormais très proche de l’homme.

« La CEEAC n’est pas venue faire du tourisme à Cham el cheikh », a conclu le Dr Tabuna qui a dit réservé à la Commission de la CEEAC les retombées de l’Egypte.

Yves Laurent Goma, envoyé spécial à Charm El Cheikh

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