Le nouveau programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) tel qu’annoncé plusieurs fois par le Chef de l’Etat sous sa nouvelle configuration peine à démarrer

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Le nouveau programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) tel qu’annoncé plusieurs fois par le Chef de l’Etat sous sa nouvelle configuration peine à démarrer
Le nouveau programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) tel qu’annoncé plusieurs fois par le Chef de l’Etat sous sa nouvelle configuration peine à démarrer

Africa-PressCongo Kinshasa. « L’Assemblée nationale s’emploie à demander à notre gouvernement d’accélérer le programme « Désarmement, Démobilisation et Réinsertion », en sigle « DDR » et d’aider nos compatriotes qui vont quitter les groupes armés ou arrêter leur complicité avec eux afin qu’ils aient une occupation digne pour nourrir leurs familles et participer au progrès et au développement de notre pays », avait déclaré le 30 mars Christophe Mboso au cours d’une plénière mouvementé suite à une manifestation des élus des provinces de l’Est du pays qui demandaient plus d’implication de la chambre basse du parlement pour le retour de la paix dans la partie orientale du pays.

Même les partenaires internationaux attendent un geste de la part des autorités congolaises. Pour rappel, les consultations au Gouvernement, dirigées par le Président, sur un nouveau cadre national de désarmement, de démobilisation et de réintégration ont débouché sur la préparation d’un projet d’ordonnance envisageant la création d’une nouvelle structure qui regrouperait les mandats des organismes gouvernementaux, actuellement chargés du désarmement, de la démobilisation, de la réinsertion communautaire et de la stabilisation. Le projet de proposition n’a toutefois pas encore été signé par le Président, a même rappelé dans son rapport sur la situation en RDC, António Guterres, secrétaire général des Nations unies.

A ce stade, des petits projets sont menés sur le terrain par certains partenaires. Au niveau des provinces, la MONUSCO porte son attention sur l’exécution de projets visant à réduire les violences intercommunautaires afin d’aider les personnes qui ont subi des violences et les jeunes à risque, en vue d’encourager des progrès sur les plans du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion au niveau local

Selon le rapport de António Guterres, couvrant la période du 2 décembre 2020 au 18 mars 2021, la mission onusienne a démobilisé 16 ex-combattants congolais de groupes tels que la faction Guidon du NDC-R, les Nyatura et les Maï-Maï Apa Na Pale. Elle a également séparé 63 enfants (62 garçons et 1 fille) des groupes armés et les a transférés à des partenaires de la protection de l’enfance, en vue d’un appui psychosocial et d’une réunification familiale. Elle a également démobilisé 15 combattants rwandais et 3 combattants burundais et 20 de leurs proches (10 hommes et 10 femmes). En tout, 18 ex-combattants, dont 1 femme, et 17 de leurs proches (9 hommes et 8 femmes) ont été rapatriés au Rwanda, dans le respect total des mesures nationales visant à prévenir la COVID-19.

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