Africa-Press – Congo Kinshasa. « Les élections de 2023 seront organisées dans la transparence. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ne remet pas l’indépendance de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en cause », rassure, sur Top Congo FM, le Secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya.
« Le président de la CENI est de la Société civile. Nous avons tous vu la mouture » de cette proposition de loi portant fonctionnement et organisation de la centrale électorale, renchérit-il.
« Et plus, les décisions sont prises en plénière », insiste le numéro 2 du parti de Félix Tshisekedi.
A contrario, Augustin Kabuya charge plutôt « Lamuka et son député Martin Fayulu qui n’ont pas joué leur rôle. Tout ce que (Martin Fayulu) est en train de dénoncer ici et là, il pouvait en débattre avec ses collègues députés, il ne l’a pas fait par manque d’arguments ».
Enfin, lâche le secrétaire général de l’UDPS, un brin ironique : « l’honorable Martin Fayulu est conscient que s’il y a des élections libres et transparentes dans notre pays, il ne peut même pas obtenir 5000 voix ».
Depuis le vote, par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi de réforme de la CENI, nombreux parmi les membres de la société civile, particulièrement les confessions religieuses ainsi que l’opposition, dont Lamuka, crient à la politisation à outrance du bureau de l’administration électorale qui devra, dorénavant, compter 10 représentants politiques (majorité et opposition à part égale) et 5 issues des organisations non partisanes.
