Africa-Press – Congo Kinshasa. Jean-Marc Kabund a Kabund n’a jamais mandaté qui que ce soit pour solliciter un quelconque pardon auprès du président Tshisekedi afin d’obtenir sa libération de la prison centrale de Makala où il fut incarcéré plus de deux ans durant.
C’est la réplique du parti Alliance pour le changement aux affirmations du secrétaire général contesté de l’UDPS-Tshisekedi Augustin Kabuya.
Pour le secrétaire national adjoint chargé de l’organisation, recrutement et implantation de cette formation politique, Boaz Muamba qui s’est confié LeQuotidienrdc.com, l’injustice dont a été victime son leader Jean-Marc Kabund est la preuve éloquente de l’instrumentalisation de la justice par Félix Tshisekedi.
‹‹ La libération du Président National Jean-Marc Kabund-a-Kabund est le fruit de la pression populaire et diplomatique, non pas du pardon. Les allégations de Monsieur Kabuya sont mensongères soient, elles démontrent à la face du monde la prise en otage de l’appareil judiciaire par un groupe d’individus bien identifié. Le Président Jean Marc Kabund-a-Kabund n’est pas un affairiste et n’a jamais eu à son actif un quelconque carré minier comme affirmé gratuitement par les jouisseurs, affairistes et opportunistes qui pillent et volent les richesses du Congo pour se taper des villas au détriment du peuple congolais››, a dit Boaz Muamba.
Pour ce cadre du parti A.ch, les propos d’Augustin Kabuya ont démontré noir sur le blanc que Jean-Marc Kabund fut un prisonnier privé et personnel de Félix Tshisekedi.
Alors que Jean-Marc Kabund a été traité de “peureux” par son ancien camarade Augustin Kabuya, Boaz Muamba lui, souligne par contre que c’est grâce au courage de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale que l’UDPS-Tshisekedi avait réussi à arracher le pouvoir.
”Sa contribution et son dynamisme étaient de grandes importances pour la refondation du parti, ce qui a même coûté beaucoup, même au sein de sa propre famille biologique ››, a-t-il martelé.
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