Africa-Press – Congo Kinshasa. Un meeting de vérité que s’apprête à tenir Moïse Katumbi Chapwe ce samedi à Kinshasa. Le candidat n°3 qui récolte un succès fou partout il passe sur le territoire national, à l’image des foules innombrables à Kisangani, Goma, Bukavu, Kalemie, Gemena, Bumba et Kikwit, va dérouler son offre politique aux Kinois.
Tribun, le leader Ensemble, très réclamé par la population de la capitale, aura l’occasion de présenter son programme capable d’amorcer le développement du pays dans les cinq à venir. Le réputé homme d’affaires sait séduire par des actions et non par arguments vains et des promesses. Il l’a fait lors de sa gouvernance dans l’ex-Katanga et il le fera une fois élu à la magistrature suprême, rappelle Francis Kalombo, un de ses collaborateurs. À la population de Kinshasa, Katumbi va expliquer aussi son plan pour sortir la capitale de l’enfer. Une ville sale, mal urbanisée, minée par l’insécurité, avec un système de transports défectueux et où la majeure partie de la population n’a ni eau, ni électricité. À toutes ces préoccupations, le candidat n°3 va annoncer ses grands chantiers pour redonner à Kinshasa, son qualificatif de Kinshasa – la belle.
Bilan zéro du président sortant
Comme lors de ses croisades en provinces, Katumbi va faire fonctionner son VAR face aux Kinois. Dans une sorte d’interaction avec la population, il posera une série de questions sur les promesses faites par le président sortant et en retour, le public répondra directement. L’exercice a fait sensation partout. Dans les tiroirs, des cadavres sont sur les dossiers 100 jours, Tshilejelu et RAM. En plus, il va épingler certainement les 666 voyages effectués à l’étranger par celui qui conteste les candidats de l’étranger. Ce qui est sûr, le bilan étant largement négatif, la population va le manifester par un rejet massif d’un second mandat du régime Tshisekedi. Aux yeux de Katumbi, Tshisekedi et son régime ont eu un “grand zéro”, la pire des cotes pour prétendre rêver diriger demain face à une population qui a hâte à tourner la page. “Ils ont beaucoup promis sans rien réaliser. Et aujourd’hui, ils ne peuvent que récolter la tempête à travers les urnes”, avance un leader syndical déçu par le régime Tshisekedi. “Les Congolais qui pensaient au changement avec l’avènement de Félix Tshisekedi, sont obligés d’utiliser le carton rouge pour le dégager du Palais de la Nation”, ajoute un proche de Mubake.
Pas de sujet tabou
Lors de son meeting de vérité, Katumbi ne manquera pas de revenir sur le dossier de la nationalité, sujet de campagne aujourd’hui prisé par les cadors de l’Union sacrée. Le sujet paraît moins important pour le candidat n°3, là où la Cour constitutionnelle a déjà tranché. Le reste, cogne Mundeke, c’est la campagne de diabolisation que mènent Tshisekedi et Bemba, pour espérer masquer leur bilan chaotique. La suppression de la Maison civile du chef de l’État sera certainement aussi évoquée. Un organe budgétivore qui n’existera plus si Katumbi est élu. Les frais de fonctionnement seront affectés aux projets pro-pauvres dans les différentes provinces.
Katumbi et ses alliés afficheront l’unité
Les partenaires politiques de Katumbi seront présents. En première position, les candidats présidents qui se sont désistés en sa faveur. L’ex-Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, le leader Envol, Delly Sesanga, le héros vivant, Franck Diongo, le jeune leader, Seth Kikuni et l’ancien président de l’Assemblée provinciale du Kongo central, Jean-Claude Vuemba. Le nouveau bloc affichera son unité, sa détermination et sa volonté de prendre le pouvoir pour changer de gouvernance afin de permettre au grand Congo de rédecoller après des décennies de gestion chaotique. Le camp Katumbi appellera les Kinois à voter son champion le 20 décembre pour faire de ce pays, le Congo de l’espoir, mieux le moteur de développement de la sous-région pourquoi pas de l’Afrique toute entière. En Afrique du Sud, les alliés d’aujourd’hui avaient balisé le chemin en adoptant un programme commun de gestion. Le document sera la boussole qui indiquera la marche à suivre aux futurs gestionnaires du pays si le peuple leur fait confiance le 20 décembre prochain.
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