Africa-Press – Congo Kinshasa. De plus en plus, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito est perçu par la Communauté internationale comme l’une des personnalités politiques incontournables, dont l’apport substantiel devra contribuer efficacement à la résolution de la crise qui secoue, il y a de cela un peu plus de trois décennies, la partie orientale de la RDC -République démocratique du Congo-, en particulier, et la sous-région des Grands Lacs, en général. C’est ce qui justifie le ballet diplomatique observé ces derniers jours chez l’ancien Premier ministre et président national du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito. Après la rencontre, le 26 juin 2025, avec l’ambassadrice des Pays-Bas en RDC, Angèle Samura, pour ne citer que celle-là, Adolphe Muzito s’est entretenu, ce mercredi, avec des diplomates belges, toujours dans son bureau privé, à Kinshasa. En somme, les deux parties ont appelé à la mise en œuvre rigoureuse de l’accord de paix de Washington et au retrait immédiat des troupes rwandaises du sol rd-congolais.
L’ancien Premier ministre congolais et président du parti Nouvel Élan, Adolphe Muzito, a reçu, mercredi 16 juillet 2025, à Kinshasa, une délégation diplomatique belge conduite par Mme Lot Debruyne, chargée d’affaires de l’ambassade de Belgique en RDC -République démocratique du Congo-, accompagnée de Mme Sophie Gérard, conseillère politique.
Pendant près de trois heures, les discussions ont porté sur plusieurs questions majeures de l’actualité congolaise; notamment, la situation sécuritaire dans l’Est du pays, l’accord de paix signé à Washington entre Kinshasa et Kigali, ainsi que les perspectives des pourparlers de Doha.
Les deux parties ont salué les efforts diplomatiques en cours en faveur du rétablissement de la paix dans la région des Grands Lacs, tout en appelant à une mise en œuvre rigoureuse de l’accord conclu avec le Rwanda. Un accent particulier a été mis sur la nécessité d’un retrait sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais, condition jugée essentielle à toute avancée durable.
Le dialogue de Doha a également été abordé avec optimisme. Adolphe Muzito et ses interlocutrices ont réaffirmé leur appui à la poursuite de ces pourparlers, perçus comme un levier important pour consolider les engagements politiques et sécuritaires dans la sous-région.
Sur le plan bilatéral, l’entretien a permis de souligner le rôle actif de la Belgique dans les efforts de stabilisation et de développement en RDC. La partie belge a réitéré sa volonté d’intensifier son soutien, notamment dans le secteur agricole, en mobilisant de nouveaux investisseurs pour booster la productivité et l’économie locale.
Enfin, le climat des affaires a été évoqué comme un enjeu transversal. Les deux parties ont reconnu l’importance d’y accorder une attention prioritaire, en œuvrant conjointement à son amélioration, afin de favoriser un environnement économique plus attractif et sécurisé.
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de haute tension régionale, où les initiatives diplomatiques individuelles et multilatérales sont scrutées comme autant de pistes vers une sortie de crise durable.
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