
Africa-Press – Congo Kinshasa. “Nous avons gagné parce que notre combat était d’abord d’empêcher que les postes du bureau soient partagés entre les membres des familles biologiques. Et donc, ça a été fait. Tous ceux qui ont été désignés sur base de népotisme ont été écartés. Nous avons lutté pour que notre regroupement, la PEP-AAAP, qui est la troisième force politique de la majorité soit au bureau. C’est chose faite”, affirme, satisfait, Steve Mbikayi, cadre de l’Union sacrée de la nation, mécontent lors de la première répartition des postes du bureau de l’Assemblée nationale.
Il estime que “notre combat a porté ses fruits à 70 % parce que nous aurions voulu que tout passe par des élections, c’est-à-dire que les forces politiques les plus importantes devaient donner 2 ou 3 candidats pour que les députés votent. Qu’à cela ne tienne, ce qui a été fait, c’est le moindre mal. Maintenant, c’est le temps de se mettre au travail. Les soucis et les conflits appartiennent au passé”.
Pour lui, il n’y a pas à redouter des défections au sein de la majorité après cette élection parce que “les frustrations seraient injustifiées. Nous sommes tous allés aux élections à la base. Il était question qu’on donne les postes du bureau aux forces politiques les plus significatives. Christophe Mboso s’est retrouvé au bureau bien que n’ayant pas le poids politique parce que les mosaïques de l’UDPS qui ont 75 députés ont cédé leur place à Christophe Mboso”.
Il précise que “le MLC a quitté le bureau parce que son poids politique n’a pas permis qu’il soit au bureau. Puisque ça a été fait, il n’y a pas de raison qu’on soit frustré. On a tenu compte de l’ordre d’arrivée lors des élections législatives passées”.
Après élection, la composition du bureau se présente de la manière suivante: Vital Kamerhe président, Jean-Claude Tshilumbayi 1er vice-président, Christophe Mboso 2e vice-président, Jacques Ndjoli rapporteur, Dominique Munongo rapporteure adjointe, Chimène Polipoli est questeure et Grâce Neema questeure adjointe.
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