
Africa-Press – Congo Kinshasa. Après son lancement sur le marché de disque il y a quelques jours, la chanson intitulée « Nini To salite » (Qu’avons-nous pas fait) du groupe MPR ( Music Populaire de la Révolution), un tube qui défraye la scène musicale a été frappée d’interdiction de diffusion par la commission nationale de censure.
Cette décision partage la classe politique. Des réactions vont dans tous les sens. Maître Peter Kazadi, député provincial et cadre de l’UDPS/Tshisekedi (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) parle d’une décision qui énerve les principes « d’un État de droit tant recherché ».
Dans une interview à ACTU7.CD, l’ancien conseiller juridique d’Étienne Tshisekedi fait savoir qu’il « n’est pas important dans un pays qui prône l’État de droit, de prendre des mesures qui nous renvoient dans le temps passé. »
« Cette mesure d’interdiction nous renvoie des plusieurs années en arrière. L’État de droit tant recherché n’a pas besoin de ça », confie Peter Kazadi au média en ligne non aligné.
En effet, cette chanson a suscité polémique. Certains membres du pouvoir actuel attribuent cette inspiration à une instrumentalisation des auteurs compositeurs par ceux qui veulent incomber tous les maux du pays depuis six decenies au régime de Félix Tshisekedi Tshilombo qui n’a que 3 ans au pouvoir.
Dans un tweet, Augustin Kabuya, secrétaire général a.i de l’UDPS/Tshisekedi a aussi fustigé cette décision de la commission nationale de censure qu’il juge impopulaire, avant de compléter que son parti n’a rien à voir avec cette interdiction.
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