Plus d’une année après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), le processus est au point mort

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Plus d’une année après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), le processus est au point mort
Plus d’une année après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), le processus est au point mort

Africa-PressCongo Kinshasa. Plus d’une année après la signature d’un accord de paix historique entre le gouvernement congolais et la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), le processus piétine et les combattants armés s’illustrent dans la région par des attaques contre les civils. Le processus est au point mort.

La situation sécuritaire dans le territoire d’Irumu inquiète davantage quand on sait que le 1er décembre 2020, à la suite du désaccord entre le Gouvernement et la Force de résistance patriotique de l’Ituri sur les modalités de désarmement et de démobilisation des éléments armés, le Fonds de cohérence pour la stabilisation a suspendu le programme de réintégration d’Irumu, qui avait été mené en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les travaux sont en cours pour réorienter le programme et porter l’attention sur les activités de lutte contre la violence au sein de la collectivité, en visant les jeunes à risque et d’autres membres vulnérables des communautés touchées, a dit dans son rapport sur la situation en RDC, António Guterres, secrétaire général des Nations unies.

Toujours dans cette zone, des combattants suspectés d’appartenir aux Forces démocratiques alliées (ADF) ont mené 15 attaques dans la partie sud d’Irumu, visant des civils et des soldats des FARDC. Le 13 janvier, une nouvelle attaque attribuée aux ADF a fait 16 morts, dont 6 femmes et 8 enfants, membres de l’ethnie Mbuti, dans le village d’Avombi.

Lire aussi: Ituri : faute de prise en charge des combattants rendus, le député Gratien Iracan saisit Tshisekedi pour l’alerter sur des possibles attaques contre les populations

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