Quand HRW parle des atrocités du M23

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Quand HRW parle des atrocités du M23
Quand HRW parle des atrocités du M23

Africa-Press – Congo Kinshasa. Ce lundi 6 février, Human Right Watch (HRW) a publié un article sur les atrocités du M23. Dans cet article, cette organisation des droits humains parle d’exécution sommaire et recrutement forcé des civils.

Human right Watch affirme avoir mené des entretiens avec 51 survivants et témoins d’abus entre octobre 2022 et janvier 2023. Elle s’est également entretenue avec les membres des familles, les autorités locales, les activistes ainsi que les membres du personnel de l’ONU. Par exemple, l’article cite le témoignage d’hommes et femmes de Kishishe. C’est le cas d’une femme de 38 ans dont le mari et le fils ont été tués par le M23 le 29 novembre 2022. Un homme de 45 ans a raconté avoir échappé à une mort certaine le même jour. Pour HRW, ce mouvement a tué au moins 22 personnes à Kishishe ce jour-là. Elle explique que 10 autres personnes ont été tuées dans d’autres circonstances.

En plus de tueries, le M23 recrute de force les civils. Un jeune homme de 21 ans cité par HRW rapporte que ce mouvement l’avait recruté le 23 novembre. Il devait transporter pour eux des vivres et munitions. Il rapporte, par ailleurs, qu’il n’était pas le seul. Car 30 autres jeunes étaient également recrutés pour le même motif. En plus de servir des porteurs, ils enterrent également les morts.

Pas seulement à Kishishe

Il n’y a pas que les habitants de Kishishe qui ont donné les témoignages. Dans le territoire de Rutshuru, les habitants rapportent des témoignages similaires. Les cas des exécutions sommaires ainsi que de recrutement. A Rugari par exemple, l’ONG rapporte la mort de 3 enfants. L’article révèle que près de 50 personnes sont tuées par le M23.

Dans ce document, HRW affirme que le mouvement rebelle des M23 est soutenu par le Rwanda. Non seulement il reçoit du matériel du Rwanda mais également les troupes rwandaises renforcent aussi ce groupe armé, affirme cette organisation. Human Right Watch rappelle que la reprise des hostilités a contraint 520 000 personnes à fuir leurs foyers.

Toutefois, l’article accuse également d’autres groupes armés. C’est notamment le Pareco, les FDLR Nyatura ou encore la coalition patriotique.

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