Africa-Press – Congo Kinshasa. Des acteurs de la société civile, des partis politiques, des médias et du monde académique se sont réunis à Kisangani, du 7 au 9 juillet, pour évaluer le processus électoral de 2023 et formuler des recommandations en vue du cycle électoral de 2028. Organisé par le Groupe TACCEM avec l’appui du Centre Carter, ce forum a mis en lumière une proposition clé: la réforme de la loi sur les partis politiques.
Les participants ont souligné que la prolifération désordonnée de partis politiques sans ancrage réel, le manque de transparence dans leur fonctionnement, et leur instrumentalisation à des fins électorales compromettent la crédibilité du processus démocratique. Une réforme s’impose pour mieux encadrer la création des partis, renforcer leur responsabilité politique et assurer un financement transparent et équitable.
Selon Maguy Libebele, intervenante au forum, cette réforme est essentielle pour que les scrutins de 2028 soient plus inclusifs, lisibles et justes:
« Il faut restructurer le système des partis pour restaurer la confiance et mieux préparer les électeurs ».
Des pistes concrètes vers 2028
Outre cette réforme, d’autres recommandations ont été formulées:
Démarrer tôt la sensibilisation des électeurs
Garantir la neutralité des médias
Imposer la démission des mandataires publics candidats
Mais c’est bien la refonte de la loi sur les partis politiques qui ressort comme levier central pour assainir le paysage électoral, selon ce forum.
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