Selon N. Kazadi, l’IGF Alingete avait déjà reconnu en coulisse son innocence dans l’affaire de surfacturation des forages et lampadaires

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Selon N. Kazadi, l’IGF Alingete avait déjà reconnu en coulisse son innocence dans l’affaire de surfacturation des forages et lampadaires
Selon N. Kazadi, l’IGF Alingete avait déjà reconnu en coulisse son innocence dans l’affaire de surfacturation des forages et lampadaires

Africa-Press – Congo Kinshasa. L’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, aujourd’hui disculpé par la justice dans le cadre de l’affaire sur l’installation
des lampadaires et forages dans certains coins du pays, a affirmé que Jules Alingete, inspecteur général et chef de service de l’IGF, avait déjà reconnu son innocence auprès de plusieurs personnes.

L’inspection générale des finances est l’institution qui a révélé aux yeux du monde la présumée surfacturation des prix des lampadaires et forages, en mettant entre autres sur le banc des accusés Nicolas Kazadi et François Rubota, ancien ministre de développement rural.

« Une confrontation entre l’Inspecteur général des finances et moi, devant le chef de l’État. Et donc, à cette occasion, c’était bien au début, avant même que je ne sois entendu par les magistrats. Les choses étaient déjà claires. L’inspecteur lui-même a déjà dit à plusieurs personnes en coulisse: Non, lui, il n’a rien à voir. On a fouillé ses comptes, il n’a pas de transfert, il n’y a rien qui monte qu’il soit impliqué de manière ou d’une autre. Il n’a rien à voir. Lui-même l’a dit à des gens. Mais comme il y avait déjà une dynamique, il a laissé faire la dynamique, peut-être parce qu’il avait un intérêt politique derrière, mais ça, c’est son affaire », a-t-il noté.

À lui de poursuivre: « Mais c’était déjà des gens qui étaient informés. Et dans les confrontations qu’on a eues, je lui ai même dit: Écoute, maintenant que c’est établi, que tout ça a été basé sur du faux, je veux un démenti. Et sa réponse était: Je veux bien, mais je ne peux plus rien dire parce que la justice s’est déjà saisie. Je suis un OPJ, je ne peux plus rien faire, donc il faut aller en justice. Et on a continué avec la justice ».

Visiblement satisfait de sa disculpation, Nicolas Kazadi a noté qu’une part de la justice fonctionne encore. « La justice est malade mais en vie », a-t-il lâché.

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