Africa-Press – Congo Kinshasa. Les journalistes sportifs Willy Kande et Laurent Ngala, ainsi que le caméraman monteur Don Kubutuka, tous trois de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC), ont été libérés, mercredi 10 juin, après une dernière audition au sein du Conseil national de cyberdéfense (CNC). Cette décision marque une victoire pour la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
Les journalistes avaient été interpellés de manière abusive suite à la réalisation d’un reportage sur l’insalubrité au Stade des Martyrs, accompagné d’images d’illustration. Leur arrestation a suscité une vive réaction au sein de la corporation journalistique, qui dénonce cette intrusion des services non concernés dans le domaine de la régulation.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a pris la situation très au sérieux. Il a dépêché son directeur de cabinet pour s’enquérir des conditions dans lesquelles ces journalistes ont été retenus. Ce geste témoigne de l’importance accordée à la protection des professionnels des médias dans le pays.
La libération de Willy Kande, Laurent Ngala et Don Kubutuka est saluée par leurs collègues et les défenseurs des droits humains, qui voient en cela un signal positif pour le respect des libertés fondamentales. Toutefois, la situation souligne également la nécessité d’une vigilance continue face aux abus qui pourraient entacher la liberté d’expression en RDC.
Dans un contexte où les médias jouent un rôle crucial dans la sensibilisation du public, il est impératif que les journalistes puissent exercer leur métier sans crainte de représailles. La communauté internationale et les organisations de défense des droits humains continuent de surveiller la situation des médias en RDC, appelant à des réformes pour garantir un environnement sûr pour tous les journalistes.
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