Africa-Press – Congo Kinshasa. C’est ce que lui reprochent certains membres du comité de direction après que l’hypothèse de son maintien ait été abordé pour permettre d’adopter de nouveaux statuts à la fédération des entreprises congolaises.
Le glissement comme les politiques
A la tête de la FEC depuis 17 ans, il veut officiellement prolonger son mandat au motif qu’il est difficile d’organiser les élections, tant que les nouveaux statuts ne seront pas adoptés.
Ce que lui contestent de nombreux administrateurs, car le projet de nouveau texte était déjà sur sa table depuis plus d’un an.
Respect des textes
Aujourd’hui l’urgence est plutôt d’organiser ces élections avant le 23 octobre plutôt que de changer les statuts, « c’était de la responsabilité du président de le faire depuis deux ans que la commission qu’il avait mise en place, lui ait remis ses conclusions », nous dit un administrateur de la FEC.
Selon qui, le patronat ne peut pas faire la même chose que ce qu’on reproche aux politiques.
« Le même glissement que celui des politiques qui ne tient sur rien, les statuts ne le prévoient pas. Bons ou mauvais, les textes doivent être respectés », déclare sur TOP CONGO FM un autre administrateur, qui se dit « contre ce glissement », point de vue clairement exprimé en réunion du comité de direction.
Lequel comité est aussi arrivé à fin mandat.
L’assemblée générale appelée à la rescousse ?
« C’est l’assemblée générale qui va statuer sur le sujet, c’est elle qui est souveraine », répond à TOP CONGO FM, un membre du comité qui a voté pour la prolongation du mandat, mais qui refuse de se prononcer officiellement sur le sujet.
« L’assemblée générale devrait se réunir rapidement, décision d’une session spéciale devrait être prise jeudi », dit-il encore.
La précédente réélection d’Albert Yuma, en 2018, avait déjà été largement contestée.
Le vice-président Dieudonné Kasembo avait même, depuis, été exclu de la FEC.
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