Africa-Press – Congo Kinshasa. La situation paraît générale dans plusieurs communes de Kinshasa où des épaves et véhicules abandonnés occupent les voies publiques à peine réhabilitées pour non seulement lutter contre les embouteillages à Kinshasa, mais aussi redorer le blason terni de la capitale congolaise.
Il convient ici de faire la particularité des choses. Les communes de Kalamu et Kasa-Vubu semblent occuper le top de ce tableau plutôt dangereux. Cette réalité aurait des origines lointaines.
En effet, pour la petite histoire, les deux entités de la ville de Kinshasa citées ont vu naître dans la décennie soixante dix (1970) voire quatre vingt (1980), des garages et parkings pirates où plusieurs jeunes de cette époque exerçaient les métiers de conducteur de véhicules (chauffeurs), mécaniciens tout en étant pour certains propriétaires des engins roulants venus de l’Europe. Un État des choses vécues également dans les communes de Ndjili, Selembao, Ngiri-Ngiri et Bumbu.
Qu’à cela ne tienne, autres temps, autres mœurs, en ce moment où, l’état de la voirie urbaine constitue l’un des obstacles à la fluidité de la circulation routière dans une ville surpeuplée où le nombre des véhicules, motos y compris rivalise avec le nombre d’habitants, il devient quasi impossible de tolérer pareille situation.
C’est ici le lieu d’inviter, le Chef de la police provinciale à frapper durement à l’expiration du délai butoir accordé aux propriétaires des véhicules et épaves abandonnés sur la voie publique de liberer ces espaces.
Dura lex sed lex, trop c’est trop, la situation de manière générale appelle à la rigueur vu la gravité de la chose. L’autorité urbaine est invitée à accompagner la police dans sa logique de nettoyage des artères occupées en violation des règles en la matière.
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