Justice: après Georges Kapiamba, l’Asadho estime que Fortunat Biselele est victime d’un procès politique

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Justice: après Georges Kapiamba, l'Asadho estime que Fortunat Biselele est victime d'un procès politique
Justice: après Georges Kapiamba, l'Asadho estime que Fortunat Biselele est victime d'un procès politique

Africa-Press – Congo Kinshasa. Dans un communiqué daté du 31 mai 2023, l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunite, dénonce l’implication de la politique dans le procès de Fortunat Biselele Kayipangi, ancien conseiller privé du Président Félix Tshisekedi.

L’Ashado qui fait le même constat que Maître Georges Kapiamba à ce propos, recommande

au Chef de l’État Félix Tshisekedi, en sa qualité du magistrat suprême, de

faire respecter les dispositions de la Constitution qui garantissent un procès juste et équitable à toute personne mise en accusation, particulièrement les articles 17, 18, 19 et 61.

L’Ongdh invite aussi le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe à instruire le magistrat qui couvre les audiences dans le dossier opposant le ministère public à Fortunat Biselele de mettre fin à toute discrimination et parti pris à l’égard de l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi.

L’organisation dirigée par Me Jean-Claude Katende invite également la communauté internationale à rappeler aux autorités de la République démocratique du Congo leurs engagements relatifs au respect des droits fondamentaux.

” Un procès politique est une perversion du procès pénal. On y trouve ni juge indépendant, ni débat contradictoire. Fortunat Boselele en est victime”, fustige l’Asadho qui ne dit pas que Biselele est innocent, mais c’est à la justice de démontrer qu’il est oui ou non coupable.

En date du 14 janvier 2023, Fortunat Biselele a été invité à se rendre à l’ANR pour une séance de travail. Arrivé sur place, il a été informé de son arrestation pour répondre des actes de trahison, d’atteinte à la sûreté extérieur de l’État et de propagation de faux bruits mis à sa charge.

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