Justice : condamné à 20 ans pour homicide intentionnel de son épouse, Moussa Mondo fait appel devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre cette décision du Tribunal

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Justice : condamné à 20 ans pour homicide intentionnel de son épouse, Moussa Mondo fait appel devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre cette décision du Tribunal
Justice : condamné à 20 ans pour homicide intentionnel de son épouse, Moussa Mondo fait appel devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre cette décision du Tribunal

Africa-Press – Congo Kinshasa. L’ancien vice-ministre des hydrocarbures et cadre du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) Moussa Mondo, condamné à 20 ans de servitude pénale pour coups et blessures ayant entraîné la mort, a fait appel devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre cette décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe. C’est l’un de ses avocats, Maître Émile Assani, qui l’a confirmé ce jeudi 25 avril à notre rédaction.

Sa défense estime qu’aucune preuve ne démontre que c’est suite à ses coups et blessures que la femme de ce dernier aurait succombé.

» Pour que l’infraction de l’homicide volontaire puisse être établie, il faut qu’après les coups, la personne décède immédiatement, ou dans les heures qui suivent, demain ou le lendemain. De plus, l’expertise médicale doit établir que la personne est réellement morte des suites des coups et blessures. C’est le médecin qui doit déterminer cela. Il n’y a aucun rapport médical versé dans le dossier », avait déclaré Maître Émile Assani, dans un entretien avec nos confrères de ACTUALITE.CD.

Le TGI de Kinshasa-Gombe avait condamné mardi 16 avril, l’ancien vice-ministre des hydrocarbures, Moussa Mondo, à 20 ans de servitude pénale pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort » de son épouse Alisa Khadidja, de nationalité Malgache. Ce cadre du PPRD avait été jugé en procédure de flagrance. Il avait été arrêté à Kinshasa dans la nuit du 14 avril après avoir accompagné sa conjointe à l’hôpital pour des coups et blessures qu’il lui aurait infligés. Son parti l’avait suspendu temporairement pour 3 mois avant même sa condamnation.

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