
Africa-Press – Congo Kinshasa. Le procès des victimes de pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa contre le complexe minier Catoca diamond de droit angolais a été organisé, lundi 21 mars 2022, au Tribunal de grande instance de Tshikapa, au Kasaï.
Malgré l’absence de la partie défenderesse, les avocats des victimes ont plaidé en droit comme en fait. La partie demanderesse réclame répartition des préjudices subis à hauteur de 100 milliards de dollars américains.
« Nous avons démonté le lien de causalité, nous avons démontré clairement les conséquences subis par les populations victimes. Nous demandons 100 milliards de dollars comme dommages et intérêts aux préjudices subis », a déclaré Guy Mafuta, coordonnateur du Collectif des avocats des victimes.
Quant à l’absence de la partie défenderesse, la loi autorise au juge de rendre un jugement par défaut. La partie demanderesse confirme avoir déposé toutes les preuves dans son dossier.
« La partie adverse a été régulièrement saisie. Tous les documents ont été versés, la procédure également a été respectée. En cas de non représentatation, nos lois autorisent le défaut », a indiqué Maître Guy Mafuta.
L’affaire a été prise en délibéré et le Tribunal se prononcera dans le délai de la loi.
Au total, 7800 victimes avaient saisi la justice pour réclamer réparation des préjudices causés par la pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa par Catoca diamond, une entreprise d’exploitation de diamant de droit angolais.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Congo Kinshasa, suivez Africa-Press




