Africa-Press – Côte d’Ivoire. À l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais présidentiel, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a apporté des clarifications sur la radiation de plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Tidjane Thiam, des listes électorales. Il a également réagi à la saisine de l’ONU par le candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Interrogé sur le sujet, le ministre de la Communication a insisté sur le bon fonctionnement des institutions de la République, en particulier la Commission Électorale Indépendante (CEI), seule habilitée à gérer la liste électorale.
« Le président de la République a instauré un État de droit. Cela a commencé par la mise en place des différentes institutions de la République. Aujourd’hui, toutes ces institutions sont en place et fonctionnent correctement », a déclaré Amadou Coulibaly.
Concernant les radiations, il a précisé que seule la CEI est compétente pour se prononcer sur cette question. Il a d’ailleurs rappelé que le président de la Commission a récemment organisé une conférence de presse pour répondre aux préoccupations relatives au processus électoral.
S’agissant de la saisine des Nations Unies par le candidat du PDCI-RDA, le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il est du droit de tout citoyen de recourir aux juridictions nationales ou internationales qu’il juge compétentes.
« Il est normal qu’un citoyen puisse saisir toutes les juridictions qu’il pense pouvoir saisir. Nous apprécierons une fois que les conclusions auront été rendues. Ce n’est pas la première fois que des institutions internationales sont saisies », a-t-il affirmé.
Amadou Coulibaly a toutefois tenu à réaffirmer la souveraineté de l’État ivoirien dans la gestion de ses affaires internes, tout en réitérant l’engagement du pays à respecter ses obligations internationales.
« La Côte d’Ivoire est un État souverain. Certes, elle est signataire de nombreuses conventions, mais elle sait les respecter tant qu’elles n’empiètent pas sur notre souveraineté », a-t-il conclu.
Alors que le climat politique se tend à l’approche du scrutin présidentiel, cette déclaration du porte-parole du gouvernement vise à rassurer sur le respect du cadre légal et des procédures institutionnelles.
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