État des lieux des startups ivoiriennes à VivaTech 2025

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État des lieux des startups ivoiriennes à VivaTech 2025
État des lieux des startups ivoiriennes à VivaTech 2025

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Présent au salon mondial de l’innovation technologique VivaTech à Paris en France, le Ministre ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a présenté un état des lieux optimiste de l’écosystème des startups en Côte d’Ivoire. Il a également détaillé les dispositifs d’accompagnement concrets déployés depuis l’adoption de la Startup Act en 2023, qui positionne le pays comme un acteur majeur de l’innovation en Afrique de l’Ouest.

Le ministre a rappelé que la Côte d’Ivoire compte désormais près de 300 startups numériques actives, un chiffre en nette progression. Ces jeunes entreprises innovent dans des secteurs variés: fintech, edtech, healthtech, agritech et plus récemment l’intelligence artificielle. Une diversité sectorielle qui témoigne, selon lui, de « la vitalité d’un écosystème en structuration et de la volonté politique affirmée en faveur du numérique ».

Cette dynamique s’explique notamment par des initiatives publiques fortes, telles que la Startup Act, adoptée en novembre 2023, et par une politique de visibilité internationale accrue, à l’image de la participation ivoirienne à VivaTech, où 20 startups ont été sélectionnées pour représenter le pays.

Le ministre Konaté a détaillé le Programme d’Accompagnement et de Développement des Startups (PADS), pilier central de la stratégie nationale. Ce programme repose sur cinq axes complémentaires.

« La législation: la Startup Act offre un cadre fiscal et juridique incitatif. Depuis 2025, un Comité de labellisation certifie les startups éligibles, garantissant ainsi transparence et équité. Le financement: le dispositif s’appuie sur Startup Boost Capital, un programme de soutien en amorçage en partenariat avec le collectif CI20 et le Ministère de la Jeunesse, et sur la création du FINAD (Fonds pour l’Innovation Numérique et l’Accélération Digitale), qui financera les projets à fort impact, la formation: le tout nouveau Hub Ivoire Tech centralisera les efforts de formation des jeunes porteurs de projets. Des programmes spécialisés en IA verront aussi le jour dans la Cité de l’Innovation et de la Culture, avec l’appui d’experts nationaux et internationaux, la mise en relation: la plateforme Ivoire Tech Platform, actuellement en développement, facilitera la mise en réseau des startups avec les acteurs publics et privés. Elle permettra également une labellisation en ligne et une cartographie dynamique de l’écosystème. Des Afterworks thématiques complèteront cet effort de réseautage et la promotion: enfin, l’État mise sur la visibilité internationale des jeunes pousses. Dix startups ont été envoyées en immersion en Silicon Valley, dix autres au Japon, et vingt sont aujourd’hui présentes à Paris. Le prochain temps fort aura lieu en juillet avec l’Ivoire Tech Forum, à Abidjan », à expliqué, le ministre Konaté.

Parmi les partenaires structurants de l’écosystème, le ministre a mis en avant le rôle du CI20, un collectif de startups à fort potentiel. Celui-ci fédère les initiatives autour d’objectifs communs et de synergies stratégiques. Sa déclinaison, CI20 Connect, facilite les partenariats avec les grandes entreprises locales.

Boost Capital, quant à lui, agit comme levier d’accès au financement en amorçage, tandis que le Hub Ivoire Tech, inauguré cette année, se positionne comme le Campus Startups ivoirien, point de convergence des efforts d’accompagnement, de formation et de réseautage.

Avec ces initiatives, la Côte d’Ivoire affiche une ambition claire: faire d’Abidjan un hub régional de l’innovation en Afrique de l’Ouest.

« Ce que nous construisons aujourd’hui est bien plus qu’un écosystème. C’est une plateforme d’opportunités pour les jeunes talents africains », conclut le ministre.

Enfin, il se murmure qu’une startup d’une valorisation jamais vue sur le continent africain est en cours de consolidation en Côte d’Ivoire, nous y reviendrons.

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