Africa-Press – Côte d’Ivoire. ENI Côte d’Ivoire a dévoilé ce mercredi 3 septembre 2025, son deuxième rapport sur le développement durable, lors d’une cérémonie officielle tenue à Abidjan, en présence de l’ambassadeur d’Italie, du représentant du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, des représentants institutionnels, de la société civile, du monde universitaire et du secteur privé.
L’événement, d’une importance stratégique pour l’avenir énergétique et environnemental de la Côte d’Ivoire, marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’entreprise italienne en faveur d’une transition énergétique juste, inclusive et durable.
Dans son allocution d’ouverture, M. Bienvenu Kouamé, représentant du ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a salué le leadership du gouvernement dans la transformation du secteur énergétique, tout en félicitant ENI pour son engagement concret.
« La publication de ce rapport ne relève pas d’un simple exercice de communication, mais témoigne d’une démarche de transparence, de responsabilité et d’alignement stratégique avec les objectifs du gouvernement », a-t-il souligné.
M. Kouamé a mis en exergue les efforts d’ENI pour aller au-delà de la production de ressources, en intégrant des dimensions sociales, environnementales et économiques, notamment à travers le projet Baleine, premier développement pétrolier à zéro émission nette de carbone en Afrique.
Luca Faccenda, Directeur Général d’ENI Côte d’Ivoire, a détaillé les avancées majeures du rapport. Il s’agit du projet phare qui combine production énergétique et respect de l’environnement, des technologies avancées pour la décarbonation (Scope 1 et 2), du lancement de la plantation de 12 millions d’arbres d’ici 2030, de la distribution de foyers améliorés à plus de 750 000 personnes, de la réduction des émissions de CO2 et premiers crédits carbone certifiés émis, de la valorisation des graines d’hévéa et coques de noix de cajou pour produire des biocarburants, du soutien à des milliers de petits exploitants agricoles et diversification des revenus ruraux, des Masters professionnels lancés avec l’INP-HB pour former une nouvelle génération d’ingénieurs, des programmes Pro-Jeunes et Emploi Durable: plus de 400 jeunes formés dans des domaines d’avenir (IA, énergie, électronique…), de construction d’une maternité, rénovation de 5 centres de santé et dotation en équipements adaptés, de réhabilitation d’écoles au bénéfice de 16 000 élèves et d’Ethical Fashion Initiative: création d’un pôle textile durable, déjà actif sur les marchés locaux et internationaux.
ENI a également signé trois accords majeurs en 2024-2025 avec le ministère des Eaux et Forêts: Projet de conservation et restauration de forêts classées, le ministère de la Santé: Renforcement de la santé communautaire en zones rurales et le ministère de l’Agriculture: Développement de la production locale d’huiles végétales pour alimenter la future bioraffinerie.
Ces accords s’inscrivent dans une volonté de co-construction de solutions durables, alliant les expertises publiques et privées au bénéfice des populations.
Luca Faccenda a conclu par un appel clair: « Le développement durable n’est pas l’affaire d’une seule entreprise, mais un défi collectif. Plus nous serons nombreux à agir, plus fort sera l’impact pour le pays et les générations futures. »
Présente en Côte d’Ivoire depuis 2015, ENI est à l’origine des plus grandes découvertes d’hydrocarbures du pays, Baleine et Calao. Avec ce deuxième rapport de développement durable, l’entreprise confirme qu’il est possible de concilier croissance économique, inclusion sociale, préservation environnementale et souveraineté énergétique.
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