Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le député Simon Doho, président du groupe parlementaire du PDCI à l’Assemblée nationale, a exprimé le 13 octobre son soutien à Affi N’Guessan, président du FPI, après l’incident qui a eu lieu à son domicile.
Conduisant une délégation de son parti politique au domicile de Pascal Affi N’Guessan, Simon Doho a dénoncé le blocus imposé par la police et les violences qui ont eu lieu autour de la résidence de l’ancien Premier ministre, soulignant qu’une « véritable armée » avait assiégé sa maison.
Le député a insisté sur l’importance de cette visite, soulignant qu’elle avait pour objectif de saluer Affi N’Guessan, de confirmer qu’il était en bonne santé et de lui manifester leur soutien total. « Nous sommes ici aujourd’hui pour être avec lui, mais aussi pour lui dire que nous l’accompagnons dans son combat pour la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé. Selon Simon Doho, ce n’est pas un combat contre une personne en particulier, mais pour l’avenir du pays, afin d’assurer que la Côte d’Ivoire emprunte un chemin démocratique.
Le député a également appelé à l’unité des Ivoiriens pour faire face à l’autocratie électorale qu’il dénonce, et qui, selon lui, s’oppose à l’idéal démocratique pour lequel tant d’Ivoriens se battent. Il a insisté sur l’urgence de revoir les pratiques politiques actuelles pour permettre à la Côte d’Ivoire de se réinventer et de préparer un avenir meilleur pour les générations futures.
Simon Doho a pris l’occasion pour réitérer que la constitution de la Côte d’Ivoire garantit le droit de chaque citoyen à s’exprimer librement, que ce soit pour manifester son soutien ou son désaccord avec les décisions prises par le gouvernement. Il a appelé à la libération de cette liberté d’expression, en demandant que les autorités gouvernementales permettent aux Ivoiriens de marcher et de s’exprimer pacifiquement.
Le député a conclu son allocution en appelant à la paix pour la nation. « Ce n’est jamais trop tard pour faire la paix », a-t-il déclaré, soulignant qu’une véritable démocratie ne pouvait exister que dans un environnement où le droit de manifester et de s’exprimer était respecté par tous.
Il a une nouvelle fois dénoncé ce qu’il appelle l’autocratie actuelle, et a rappelé que le combat pour une Côte d’Ivoire démocratique était plus que jamais d’actualité.
Pour rappel, dans la nuit du dimanche 12 octobre 2025, un blocus policier a été observé pendant plus de deux heures chez le Président du FPI. Ce blocus a été finalement levé quelques heures après.
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