Africa-Press – Côte d’Ivoire. Un atelier organisé ce lundi 10 novembre 2025 par le ministère des Affaires étrangères de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur a réuni diplomates, experts et partenaires techniques pour évaluer les progrès et les défis du nouveau système numérique de gestion de l’état civil.
Cet atelier de bilan partiel était consacré aux missions de formation sur l’état civil consulaire et aux difficultés rencontrées lors du déploiement du logiciel de gestion des faits d’état civil, Cityweb, dans les missions diplomatiques et consulaires de Côte d’Ivoire à l’étranger.
Présidée par l’Ambassadeur Kanté Kouassi Joachim, Directeur de Cabinet, la cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de la Directrice générale des Affaires juridiques, consulaires et de l’État civil (DGAJCEC), de plusieurs ambassadeurs et consuls généraux, du Directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), ainsi que des représentants du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et de CIVIPOL, partenaire technique et financier du projet.
Dans son allocution, le Directeur de Cabinet a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de l’état civil et de l’identification (SNECI), adoptée par le gouvernement ivoirien le 28 novembre 2018.
Cette réforme vise à moderniser et à harmoniser la gestion de l’état civil, y compris dans le réseau diplomatique et consulaire, à travers la numérisation des procédures et la formation des agents consulaires.
« Ces formations, conduites par la DGAJCEC avec l’appui de l’ONECI et du ministère de la Justice, ont pour objectif de renforcer les capacités des agents et d’uniformiser les actes délivrés dans nos ambassades », a souligné l’Ambassadeur Kanté Kouassi Joachim.
Depuis février 2025, des sessions ont été organisées dans plusieurs zones: Europe, Afrique de l’Ouest, Afrique australe et orientale, Amérique, Asie et Moyen-Orient, incluant la Russie et l’Éthiopie.
Le logiciel Cityweb, déployé depuis octobre 2024, marque une avancée majeure dans la gestion numérique de l’état civil consulaire.
À ce jour, neuf (09) centres d’état civil consulaire sont déjà opérationnels, en plus du Service central à Abidjan. L’outil permet d’enregistrer, de sécuriser et de transmettre les données d’état civil de manière fiable, contribuant ainsi à l’amélioration du service rendu aux usagers ivoiriens de la diaspora.
Cependant, le Directeur de Cabinet a reconnu que « toute œuvre humaine comporte des défis ». Le déploiement de Cityweb a révélé certaines difficultés techniques et organisationnelles, signalées par plusieurs représentations diplomatiques.
L’atelier de ce jour a pour vocation d’identifier les obstacles rencontrés sur le terrain et de proposer des solutions pratiques pour optimiser l’utilisation du logiciel.
Les échanges entre les différents acteurs diplomates, informaticiens, formateurs et partenaires techniques devraient permettre de formuler des recommandations en vue d’améliorer la pratique de l’état civil consulaire et de lever les blocages constatés.
« Je reste persuadé que des résolutions pertinentes sortiront de nos travaux, dans l’intérêt du service public et des usagers », a conclu le Directeur de Cabinet, avant de déclarer officiellement ouverts les travaux de l’atelier.
En réunissant l’ensemble des parties prenantes, le ministère des Affaires étrangères démontre sa volonté de poursuivre la modernisation de l’état civil ivoirien, notamment à travers la digitalisation, la formation continue et la coopération internationale.
Cet atelier marque une étape décisive dans la consolidation d’un système d’état civil fiable, sécurisé et accessible à tous les Ivoiriens, où qu’ils se trouvent dans le monde.
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