Africa-Press – Côte d’Ivoire. Selon des informations relayées par des sources proches du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), M. Damana Adia Pickass, aurait été victime d’une tentative d’agression de la part d’un détenu, au camp pénal de Bouaké.
L’avocate du cadre du PPA-CI, Me Roselyne Aka-Seripka dans des propos rapportés par des sources du parti de l’opposition, admettrait que, le seul incident qui lui a été rapporté, concerne la perte de contrôle d’un détenu incontrôlé qui a voulu s’en prendre à lui.
Fort heureusement, il y aurait eu plus de peur que de mal. Les autres co-détenus sont intervenus promptement pour maîtriser l’agresseur et le mettre hors d’état de nuire.
« Le personnel du camp pénal m’a confirmé qu’il s’agissait d’un détenu assez instable et qu’ils ont dû le maîtriser sérieusement pour éviter qu’il ne récidive. Nous avons insisté auprès du personnel du camp pénal et du directeur pour qu’ils veillent scrupuleusement à la sécurité physique, morale et corporelle de Monsieur Damana Pickass », indiquerait la défense de M. Pickass.
Me Seripka rappellerait que, que Monsieur Damana Pickass n’est pas détenu en tant que criminel, mais en tant que présumé innocent, accusé d’infractions qui sont intimement liées à ses activités politiques.
« C’est un homme politique détenu parmi de grands bandits et criminels incarcérés au camp pénal. Il faut donc absolument faire la part des choses afin qu’on ne le confonde pas avec des individus ayant commis des actes graves. Monsieur Damana Pickass est là uniquement pour l’expression de ses opinions politiques. Je pense que les autorités compétentes veilleront à ce qu’aucune agression ne vienne encore troubler sa détention préventive au camp pénal de Bouaké », aurait conclu Me Roselyne Aka-Seripka, Avocate de Damana Adia Pickass.
Une information judiciaire a été ouverte à l’ encontre de Damana Pickass assortie d’un mandat de dépôt au camp pénal de Bouaké.
Plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre le Vice-Président du PPA-CI, notamment des actes terroristes, assassinat, atteinte aux opérations électorales, outrage et voies de fait envers un bureau de vote et ses membres, participation et organisation d’une manifestation interdite ou non déclarée, participation à un mouvement insurrectionnel, attroupement armé ou non armé, destruction et incendie volontaires de biens publics et privés, apologie de crimes, vol en réunion avec port d’armes, complot contre l’autorité de l’État, atteinte à l’ordre public, organisation d’une bande armée et détention illégale d’armes.
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