Africa-Press – Côte d’Ivoire. Selon une note de la Direction Générale de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA), Yaya Méité, n’est plus le Directeur de la Division de l’Administration et de la Performance de Economique (APE).
Il est remplacé à son poste par Monsieur, Soumahoro Falick Abou-Bakar, précédemment Directeur du Département de Contrôle de Gestion de la SOTRA.
Le limogeage de Yaya Méité dit APE intervient après son élection en qualité de Député de Kani dans la région du Worodougou.
Candidat indépendant face à Abdoulaye Ben Méité candidat du RHDP par ailleurs avocat de l’Etat de Côte d’Ivoire, il a été déclaré vainqueur des élections Législatives du samedi 27 decembre 2025 par la Commission Electorale Indépendante (CEI), avec 58% des voix contre 33, 83% pour son adversaire.
L’élection de Yaya Méité à l’hémicycle pourrait justifier son limogeage au poste de Directeur de l’APE de la SOTRA? C’est ce qu’affirment ses proches.
« Hier, c’était l’honorable Dr Abdoulaye Méité. Aujourd’hui, c’est l’honorable Yaya Méité, ex-APE de la SOTRA.À ce rythme, si l’on s’emploie à détruire tous les philanthropes et les grands acteurs du développement, sur quelle épaule la population ira-t-elle se consoler demain? On le dit souvent, le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache », explique un proche sous le sceau de l’anonymat du nouveau Député avant de poursuivre.
« Si le RHDP devait se résumer à des hommes sans ambition, à des cadres soumis, silencieux et dociles, alors l’avenir même de ce parti serait gravement compromis. Les décisions se prennent sans consultation du peuple, alors que nous savons tous qu’une décision prise pour le peuple, sans le peuple, n’est jamais réellement pour le peuple. Un député est avant tout le représentant du peuple. Mais lorsque le choix librement exprimé par ce peuple est puni, écarté ou sanctionné simplement parce qu’il a osé s’affirmer, il ne s’agit plus de démocratie, mais bien d’une dérive autoritaire. Soyons clairs: cette situation n’a rien à voir avec le parti en tant que tel. Elle relève plutôt de calculs personnels, de règlements de comptes et d’intérêts étroits, loin des aspirations des populations. Il est temps que le peuple du Worodougou se réveille, s’unisse et dise NON à cette méchanceté inutile, absurde et injuste. Car on ne bâtit pas l’avenir d’une région en écrasant ceux qui la servent. »
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