Ouattara qui ne sera pas à la recherche d’un job à 80 ans, se prononce sur le prétendu entretien téléphonique avec l’ex PM Malien

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Ouattara qui ne sera pas à la recherche d'un job à 80 ans, se prononce sur le prétendu entretien téléphonique avec l'ex PM Malien
Ouattara qui ne sera pas à la recherche d'un job à 80 ans, se prononce sur le prétendu entretien téléphonique avec l'ex PM Malien

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Ouattara mercredi sur France 24 (Ph)

Séjournant à Bruxelles pour le 6e somme UA-UE qui débute demain jeudi 17 février, le Président de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a répondu aux questions des journalistes de RFI sur l’actualité dans son pays, mais aussi dans la sous-région.

Au plan national et concernant une probable candidature en 2025, le chef de l’Etat s’est voulu un peu plus claire.

« C’est mon 1er mandat de la nouvelle République. J’avais dit que je ne serai pas candidat, mais cela ne voulait pas dire que je ne suis pas éligible. (…) Les circonstances exceptionnelles n’arrivent qu’exceptionnellement. Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent en 2025 quelqu’un de plus jeune que moi et mes prédécesseurs » a-t-il indiqué.

Évoquant le prétendu entretien téléphonique qu’il aurait eu avec l’ex-Premier ministre Malien, Boubou Cissé, pour lequel la justice Malienne a ouvert une enquête, voici la réponse de Ouattara.

« Moi je ne suis pas un adepte des réseaux sociaux. Envoyez-moi l’audio, je vais l’écouter (…) Les nouvelles technologies peuvent faire beaucoup de choses. Moi, je parle à tout le monde y compris avec Boubou Cissé. (..) Ça, c’est une affaire des Maliens. Je ne veux pas m’en mêler. Il faut que les Maliens mettent de l’eau dans leur Gnamakoudji. J’ai le plus grand respect pour les autorités maliennes. »

Interrogé sur l’hostilité de Laurent Gbagbo à un projet de loi instaurant une limite d’âge aux candidats à la présidentielle, il réplique : « Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République. Je lui ai parlé il y a trois semaines. J’ai parlé aussi au Président Bédié. Nous avons des relations fraternelles. »

Sur les lourdes sanctions décidées par la CEDEAO contre le Mali, le 9 janvier, le chef de l’État ivoirien affirme : « Nous n’avons pas cherché à punir le peuple malien, mais la CEDEAO a des règles. Nous attendons que le gouvernement et la junte nous préparent un calendrier raisonnable et qu’on puisse lever graduellement les sanctions ».

Donatien Kautcha, Abidjan

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